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Les bonzes qui s'enflamment

#1
Le bronze tiède encore, à peine refondu
des canons juste tus pour la cérémonie
est moins cher à vos yeux que cet or attendu
dispensé ici bas avec parcimonie.

Sans cet ultime honneur, acceptez cet argent,
s'il est moins symbolique il reste présentable
pour être enfin reçu dans le grand contingent
des hommes qu'un bandit va convier à sa table.

Quand on vous parlera des moines tibétains
assassinés là bas par le régime en place,
sans aucune faiblesse ayez le ton hautain
des lâches sans conscience invités au palace.

Puis revenus ici éduquer vos enfants,
menez les de l'olympe aux infectes victoires,
ignorant les bourreaux des âmes qu'on pourfend,
les malheureux sans grade oubliés de l'histoire.

Alors en Birmanie en Iran ou ailleurs,
qu'importe les fusils et les meurtres infâmes,
vos gamins triomphants aidant les tirailleurs
à taire tous les cris d'un monde qu'on affame.

Plus haut, plus loin, plus fort, ce pauvre Coubertin
imaginerait-il qu'on en fasse une offense,
qu'on puisse devenir un sportif, un crétin
ou l'ami des geôliers des hommes sans défense ?

Vous étiez comme nous de bien braves péquins
mais le mot liberté se brûle à votre flamme,
vous avez décidé de vous lier à Pékin
en dédaignant la bas les bonzes qui s'enflamment.
 
#3
Ce jeu, ces jeux ne servent qu'à cautionner des régimes meurtriers c'est vraiment délirant qu'on puisse se prêter de bonne grâce à ça
merci d'être venue me lire Philaly