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Résultat du concours Concours: Mémoire olfactive

#1
CONCOURS : Mémoire olfactive

concours odeur souvenir.jpg

Du 24 février au 6 mars
Résultats 8 mars

les résultats seront divulgués lundi, en attendant vous pouvez toujours envoyer vos poèmes jusqu'à samedi, j'ai pris quelques retards... rôle de Mamy s'impose


Thème :
Chaque odeur nous renvoie à des images de souvenirs déclenchant une émotion…
(cire : meubles des grands parents, pain grillé : les petits déjeunés de l’enfance, cuir : cartable et rentrée des classes…..)



Consignes :

Forme libre mais rimes ABAB obligatoires

Attention à l’orthographe, accords et ponctuation

Je demande aux concurrents d’attendre les résultats pour poster sur leur page personnelle les poèmes présentés au concours

Ne pas mettre de poèmes ni de conversations en duo dans la rubrique commentaire

Chaque participant peut envoyer 3 poèmes
Si vous souhaitez faire partie du jury me contacter sur ma MP



Chef de jury : Llumierelive
Un simple parfum peut faire tressaillir en nous de profonds souvenirs.
Anne Barratin


Parfois on trouve un vieux flacon qui se souvient
D’où jaillit toute vive une âme qui revient

Baudelaire
Résultats en cours d'impression

Médaille d'or REVEURLUNAIRE 9.45
Médaille d'argent MARGHO 9.30
Médaille de bronze REVEURLUNAIRE 8.90

1 Voyages MARGHO médaille d'argent 9.30

Un flacon oublié dans le fond d’un tiroir,
Gallimard, Troïka... Et je sens sur ma joue
Le baiser de ma mère qui me narrait, le soir,
Avant que je ne dorme, conte de gentil loup.


Une odeur de copeaux et de bois débité,
Et nos parties de pêche me reviennent soudain :
Nous longions la scierie en un matin d’été,
Je vois sourire mon père près du torrent alpin.


Parfums d’herbes coupée et c’est le souvenir
De mon amour d’antan qui envahit mon cœur
Quand nous faisions les foins, tout heureux de garnir
Le fenil pour nos bêtes. Un simple et vrai bonheur…


La senteur de la terre quand vient l’ondée tardive,
Celle du pain qui cuit, celle du mimosa…
Les images sont belles et mes pensées dérivent
Vers de lointains rivages, flagrances pour visa.


Joli chemin olfactif qui m'a enchanté, vous nous menez vers l'avenir,
de nouvelles odeurs, de nouveaux lieux.
« Fragrances pour visa » tout est résumé !
Un seul regret : ne coupez pas le phrasé…Tout heureux de garnir///Le fenil de nos bêtes… Cela gâche l’harmonie


**************

2 Haut d’heure. LURON1er 8.12

Midi, en commençant par se goût de pastis,
L’olive accompagne cette bonne pissaladière,
Fragrance de l’oignon, mais jamais, je n’en pâtis,
Air empli de parfum d’aujourd’hui et d’hier.


Pour le pistou, mélange d’ail et le basilic,
Azur de ce palace, j’en apprécie l’odeur,
Comme des arômes d’encens en cette basilique,
Les amoureux du bon recherchent cette humeur.


Ce fumet ratatouille nous comble sous ce toit,
Sud et soleil exhalent leurs senteurs bénéfiques,
Ils abreuvent habitants et touristes en convoi,
Bouffée d’air de farniente, ici, académique.


Dans ce resto de Grasse, ici, les nez sont rois,
Promenade digestive en se prenant la main,
Ces effluves discrètes sont mises en flacon de choix,
Dans ses jardins aux relents de roses, de jasmin.


Richesses des odeurs florales et végétales de la région méditerranéenne,
souvenirs inoubliables perdurant, que vous nous contez avec amour.
( ce goût ) ( pastis et pâtis : sons différents )
Par ce goût…pastis son iss/ pâtis son i
Je ne vois pas de mémoire olfactive, juste une dégustation immédiate


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3 Le vieux crayon. REVEURLUNAIRE médaille de bronze 8.90

D'un automne sommeil posé sur le papier
Il parfumait de thym l'espace d'une ligne
Comme l'émail lascif se fend sur le chapier
D'un vieil autel oublié par l'ode longiligne ;


Seul un souffle apaisé d'un geste de parfum
Caressait les cheveux d'une vétuste plume
Laissant échapper l'air d'un cantique sans fin
Comme berce la mer à jamais son écume ;


De ses doigts trop usés comme le cristallier
Cherche sur le cristal de son âme enfantine
La douceur du soleil, c'est d'un air écolier
Qu'elle écoutait l'esprit d'une vieille comptine ;


Est-il aussi puissant que l'hier qui le tint
Pour garder tout en lui cet arôme tout rouge
Que porte encor l'enfant bien après que le teint
Du jour berça sa nuit et que plus rien ne bouge ;


Est-ce la fine odeur de son bois précieux
Le musc acidulé de sa pointe affûtée
Qui fait couler le ru que déversent ses yeux
Ou bien le souvenir d'une senteur flûtée ;


Hier oublié s'il dormait dans le creux du rayon
D'une trousse et avec les restes de l'enfance
C'est que de son parfum de vieux et noir crayon
Nous restons des enfants et avec obstinance...


Un poème superbe méritant une relecture,
Complicité entre le poète et son vieux crayon, compagnons de longue date.
De belles images, de beaux questionnements assortis d'une conclusion poétique et
réaliste.
Fort bel écrit mais attention à la concordance des temps (3ème quatrain) ou mettre « cherchant le cristal de son âme enfantine »
Les phrasés coupés « que le teint////Du jour » « le creux du rayon////D’une trousse » sanctionnent l’harmonie



*****************
4 Souvenir d'un parfum de grange. REVEURLUNAIRE médaille d'or 9.45

Il n'est que le soupçon de ce tendre mensonge,
Se brisant lentement sur le plafond du ciel,
Se voulant savoureux comme l'étrange songe
De sa toute beauté d'un air indiciel,


Quand de cet océan d'une grâce infinie
Par l'oscillation de son corps d'hélium
Il laisse s'échapper l'odeur indéfinie
De l'ample souvenir d'un matin d'opium,


Je comprends de l'azur son destin si fragile
Et respire indiscret un long mois de printemps
Sur son futur demain d'un avenir vagile
Et revois ce dessin en délaissant le temps,


Et puis tout me revient, crépusculaire grange
Les gestes de juillet, les oiseaux, et les chats
En des guerres d'un sou sur des blés qu'on engrange
Et l'ombre de la nuit, au fond de tes bachats,


La récréation a sonné pour la belle
Qui sûrement là-bas nous attend sur un lit
De paille tout au fond de cette carabelle
Qu'avec simplicité verrons sur ce châlit,


Aujourd'hui c'est l'hiver ne reste que le lierre
Sur ton ventre géant et le foin d'un été
Qui d'un autre parfum exhume sur la pierre
Le souvenir d'hier et mon rire hébété,


Et puis tout me revient, crépusculaire grange
Et respire indiscret un long mois de printemps
D'avoir fermé les yeux, en redevenant l'ange
Qui sommeillait en moi depuis bien trop longtemps...


J'aime beaucoup aimé votre écrit subtil, aux termes fort bien choisis,
nous transportant vers un lieu naturel.
De belles rimes alternées.
Fort belle écriture pour ces parfums de la terre, dommage pour le phrasé fractionné « sur un lit////De paille »


*************

5 Condensé aux fines herbes ! POLYMNIE2 8.25
Souvenirs en pluie de présences

Tout en flammèches ce glacé fondant sur lèvres
Réveille tout un passé en saveurs de goûts aromatisés !
Les sensations se délacent aux parfums d’orfèvre
Se lèchent les babines aux sentiments stylisés.


Je remue l’attention sous un fumet de nuages,
Tout en brouillard remuent le thym, le laurier,
Ces senteurs divines se remarient d’âge-en-âge
Elles aussi ont servi d’autres mains sous l’encrier !


A tous instants d’étranges moments sont en partance
Que mon âme glorifie intimement chaque fois,
Je me vois chez toi, tatie, et va la moulinette en errance
Sous l’esprit qui sourit aux émotions de bonne foi !


Une lueur entoure des icônes réveillées
Quand l’Esprit calice promène sur ma bouche
Des mots ou expressions des Êtres en veillée
Qu’il me plaît de prononcer de m’écouter me touche !


Revoir l’image après des lustres d’une correspondance reçue,
Visionner encore la place du mot cité dans l’écrit !
Imaginez l’emploi d’expressions souvent perçues
En la douce haleine d’un être cher, tel un film le décrit !


La mémoire des mots devient des us et habitudes
Restant fraîche, vous en habiller entretient le passé,
En brûle parfums courent les émotions à l’infinitude
« chant de l’heure » en chandelle en un monde ailleurs enlacé.


Sur les clochers de la sphère, les êtres en « anges élus » sont en prière
Reçoivent mes effusions animées en signets
Tel un marque messe au sommet d’une cyprière
Elevant l’essence d’un lys en partage assigné !


La pensée intimement liée s’agite la crémaillère,
Réunion festive aux fantômes aimés sur-ciel-de-lit,
Descendent un ultime instant saupoudrant fin baume d’alliaire
Une communion se savoure s’éveille « en ce vœux lit »!



Belle image « En brûle-parfums courent les émotions à l'infinitude »
De bons jeux de mots en votre avant-dernier quatrain.
( signets : son : ê...assigné : son é )
Signets son ê/ assigné son é…Senteurs des souvenirs, fort poétique…. « en ce vœux lit » jeu de mots tout en finesse


**********

6 Cueillettes familiales POLYMNIE2 8.70

C’est près du soleil que se salent les « émaux sillons »
Qui font ressortir le suc en boule de cristal crépitant l’Âme
A devenir boule de feu frictionnant le microsillon !
Chante en chœur un parfum allégorique, sa flamme !


Sur mon pot-au-feu que la louche crayonne en festons,
Quand mes lèvres en pétales de rose rajoutent des aromates diaprés,
Je revois mon père le dimanche attiré par un parfum d’ail en veston *
Se précipiter à la cuisine, mettre son grain de sel en gestes beurrés.


Accourt la Reine des prés* : « Mais papa qu’est-ce que tu rajoutes là »?
« Rien ! Je hume les bonnes odeurs » ! Suit un chaste baiser sur la joue !
Je me régalais de tout voir, tout entendre en secret de lilas
Toute heureuse de partager l’ombre de gestes qui déjouent!


Quand ma mère faisait un cassoulet j’entendais tant et tant de fois
Mon père dire à maman : « C’est bon, je me régale !
Mais vois-tu, je ne retrouve pas ce goût d’autrefois
Ce suc que ma mère mettait dans ce plat manquerait à l’astragale !


Perles sur perles la rosée se fond mais revient,
Se prolonge avec le temps qui fuit, se renouvelle !
Porter à sa bouche les saveurs olfactives c’est faire un lien
Qu’un passé perpétuel cisèle et que le parfum révèle.


Des odeurs liées à des souvenirs familiaux pleins de tendresse et d'émotions
qui vous unissent et vous donnent un solide appui ...C'est beau
Des images du passé qui resurgissent à travers les odeurs et saveurs, très bel écrit



**************
Est-ce un rêve ? Un profond se dessine ? Une réalité peut-être ?
Dans la beauté de cette chair nostalgique


7 Je sors d’une chère léthargie ! POLYMNIE2 8.57


C’est au coin de l’âtre que tout passé revient
Que nous revoyons et racontons les chemins des essences,
Ces odeurs parcheminées s’activent en un va-et-vient
Au gré de flammes lestant les effluves d'encens.


Si la cheminée pouvait réciter ces réunions de familles
Quand l'âtre transpire de profondes sensations
Qui sont fructueuses quand les cœurs sur lui fourmillent,
En cet éclair dans le miroir de l’Âme les yeux sont émotions.


Du chaud fagot de paille éclabousse la flamme
Crépite le bois sec en belles étoiles le bouquet
Mais la senteur de bûche enfumée nous clame
Que la braise par soufflet se dénude et s’envoile de fumet.


La vive langue de feu se délace ondoyante
Toute en grâce animée elle tournoie et s’élève
Sous la caresse un tison nous séduit nous enchante
Se réveille et s’éclaire activé par le glaive.


Tous heureux d’amour pour cette flambée joyeuse
Les visages en brusques reflets sourient illuminés,
Les hommes enfiévrés sur l’ambiance cérémonieuse
Retracent les bonheurs soudain parcheminés.


Lors l’envol des cœurs s’évade en remuant la cendre
De ces soirées d’hivers en ces temps radieux,
Aux regards subtils lointains une ombre semble redescendre
Quand sur une flamme ardente s’envoie un vif adieu*.


Suit l’artifice en feu l’étincelle envoyée,
Soirée au coin d’un ciel renaissent les aïeux,
Et l’Amour traversant l’oriflamme choyée

Agite l’étendard au sceau victorieux !

Le coin du feu, un endroit propice aux souvenirs...
J'ai senti l'odeur de ces cendres chaudes.
Belle image que votre avant-dernier quatrain.
La ponctuation parfois absente en vos vers longs, gêne un peu leur lecture)
( essences et encens : sons différents )
Essences son ance/ encens son en…. ( j’aurais mis « au gré des flammes lestant les effluves que l’on encense)
Un magnifique tableau où les flammes et les odeurs s’animent…


************
8
Flagrantes fragrances VIK THOR 7.99

Au fond d'un vieux tiroir
Que j'ouvre par erreur
Je trouve ce mouchoir
Nimbé de tes senteurs.


Fragrances de ta gorge
Parcourue de mes lèvres
Quand le désir se forge
En tempêtes de fièvre.


Subtile émanation
D'une moite prière
Douce supplication
De nos préliminaires.


Divine exhalaison
Lentement diffusée
Des tendres abandons
De nos nuits à s'aimer.


Empyreume grisant
De nos corps enchaînés
Dans ce ballet brûlant
Nous laissant terrassés.


Bouquet d'une passion
Sans cesse grandissante
Embrasant l'horizon
De ses flammes ardentes.


De fines effluences
D'un carré de tissu
Où je rêve dans l'errance

D'un amour absolu.

Le pouvoir olfactif d'un mouchoir ayant appartenu à une personne chère,
se dégage d'une façon délicate et sensuelle tout au long de votre écrit.
( prière et préliminaires.... passion et horizon : Sons différents )
Nostalgique et fort touchant


************
9 Le flacon. REVEURLUNAIRE 8.50

J'ai longtemps hésité d'une ivresse de verre
Qu'un soleil enflammait pour flotter sur sa peau,
Comme son spectre lent qui battant l'atmosphère
Signe le musc léger de son simple drapeau,


Ma médaille séduit la lumière éphémère
De l'œil de l'icelui qui d'un tendre propos
Me confond éternel de tendres quiproquos
Avec celle qu'un jour, je découvris légère,


Un moment visité par sa main étrangère
Et je crus m'échapper de mon étroit chapeau
Retiré cependant que sur une étagère
Prenais de ses saisons la lyre et le pipeau,


Je flatte avec orgueil le souvenir du lierre
Qui mûrit doucement les arômes papaux
De ses cheveux frôlant l'abord du banc de pierre
Où je la caressais d'émaux épiscopaux,


Je porte avec amour d'une heure passagère
Sur son corps, exhumé, ce qu'aurait l'arbrisseau
À vous conter le soir de mon eau bocagère
Ce qu'enfant, elle vit sur mon souple ruisseau,


Mais beaucoup vous diront que seule l'horlogère
Saison m'éveillerait ô mon âme et c'est faux
Je suis le souvenir du vent dans la fougère
Qui parfume les champs bien avant que la faux,


Comme sa main le soir s'en vient souple et légère
Caresser doucement mon visage à propos
Du futur souvenir de l'odeur passagère
Qui demain aujourd'hui feront ces quiproquos,


Qui font et en défont le temps et la lumière
Dont moi, pauvre flacon exhume sur sa peau
Quand je suis dissipé, me pose messagère
Comme un souffleur, de vers messager, sur sa peau...

Un joli flacon de verre mis en scène. J'ai senti ses verts effluves musqués :
Fraîcheur et sensualité réunies.
( Attention ! Votre 2ème quatrain est en rimes embrassées : abba )
Dommage ! le second quatrain en ABBA et non en ABAB….de belles rimes tout en ère et en au…
Un poème à mettre en musique !



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10 Parfums du passé KINKIN 8.09

J’ai encore en mémoire avant qu’elle ne parte en yaourt
Des souvenirs de ma tendre et douce enfance
Quand je portais encore des culottes courtes
Un début de vie faite de bonheur et d’insouciance


Quand je montais a pied le chemin de l’école
Tenant la main de mère peur que je ne fugues !!!!!!!
Dansant sifflotant mon cartable sur mes épaules
IL y avait le goût du pain sortant du fournil d’Hugues


Nous rentrions dans la classe pour neuf heures
Dans les narines le parfum de l’estrade de bois et la craie
Et aussi la sueur de mon pote le José quelle puanteur
Le salaud chez lui pas d’eau pour se laver les pieds


Les fréquents passages de la maîtresse dans les rangs
Couvraient un peu cette odeur nauséabonde
Car elle se mettait un parfum fort enivrant
Etait il pour couvrir aussi sa fragrance de gironde


A midi fin des cours direction la maison pour le repas
Ah les bonnes pâtes au beurre de ma Maman
En desserts une gourmandise de chocolat Liégeois
Ou une tarte aux marrons que j’aimais tant


L’après midi c’était l’alcool de la photocopieuse
Pour tirer une par une les feuilles de la récitation
Pour nous retirer sur les doigts l’encre ravageuse
Et fin de journée nous nous savonnions avec le savon citron


17 h retour a mon domicile du pain au Maroilles
Ou des tartines au beurre trempées dans un bol de chocolat
Mis en entente de mon retour sur le vieux poele
J’allais joué dehors enivré de la fumée de bois


Une partie de foot ball entre potes était improvisée
Des souvenirs nostalgiques remontent a la surface
Le parfum de ballon de cuir vert et blanc mouillé
La terre sur le survêtement récupérée de la pature d'en face


Je rentrais la morve au nez vite un petit remède
Sur ma poitrine du Wicks vaporub recouvert de coton
Sur un mouchoir de l’essence algérienne de Mohamed
Ou de la clémentine sur le feu pour changer l’air de la maison


Après le dîner, je regardais Bonne les petits avec Nounours
Je me lovais dans des draps de flanelle séchés au vent
Mon imagination était tout proche de la Grande Ours
Mais mes souvenirs olfactifs sont intacts pas perdus dans le néant


De beaux souvenirs ravivés par de nombreuses senteurs...
confirmées en votre dernier vers, bienheureusement.
( Il me semble que l'odeur du pain eut été plus approprié plutôt que le goût )
En poésie ou en littérature, les chiffres s'écrivent en lettres.
Quel dommage ! à part sept points d'exclamation,
La ponctuation est totalement inexistante en votre poème,
ce qui provoque un essoufflement à sa lecture, car vos vers sont longs.
( pensez à vous relire tout haut, c'est très efficace. )
( poêle et pâture : accent circonflexe )
( j'allais jouer : 4ème vers, 7ème quatrain ) ( la grande ourse : au féminin)
( Liégeoiset repas...Chocolat et bois : sons proches mais différents )
Quelques rimes font défaut….école son ole/épaules son ôle, craie son ai/pied son é, mais débordant d’humour….j’aime… ( à la surface)

***************
11 Dimanche en famille FREDERIC REBOUL 7.99

Sur ma peau, restent des morceaux de copeaux.
Des mots et des senteurs restent gravés dans ma tête.
Des valeurs bêtes mais si utiles et constructives, cela le vaut.
Papi, Papa, terrain meuble, des meubles se construisent, je m’entête.


Avec ma loupe, que de souvenirs, l’odeur du bois reste gravée en moi.
Des coupes, de la sciure, des échardes, pures et dures.
Des coups de scie, marteau, non, je ne le suis pas avec émoi.
Je garde en moi, c’est sûr, des blessures qui me rassurent…


Je me rappelle de ces fameux, dits dimanches, en famille où tous,
Nous nous rassemblons pour des instants, moments agréables.
Mamie, Maman, cuisinent poivrons grillés avant un couscous.
Nous allons tous passer à table, ensemble et stables, capables,


De comprendre le sens et les sens, sans science, les goûts…
La mémoire olfactive restera toujours active.
Elle mène nos idées bout à bout.
Les souvenirs et senteurs sont notre projection vive…


Un dimanche en famille embaumé par l'essence du bois travaillé
en scierie, un odeur inoubliable...J'aime beaucoup.
( J'aurais mis une virgule avant dimanches et non après :
« Je me rappelle de ces fameux, dits, dimanches en famille,
où tous nous nous rassemblions ...)
Des jeux de mots qui se bousculent au rythme des souvenirs
Ne coupez pas le phrasé de vos vers « ensemble et stables, capables///De comprendre… » Cela hache l’harmonie

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12 Sur cette terre VIK THOR 8

Ô sirocco
Tes effluences
Me font écho
De souvenances.


Il est l'odeur
Sur cette terre
Au grand malheur
De vivre en guerre.


La puanteur
Règne partout
Ce sont les morts
Au fond des trous.


Dans ces relents
Qui nous imprègnent
Jouent les enfants
Que Dieu dédaigne.


Du pétrichor
A ciel ouvert
Tous les butors
Font le désert.


Et je suis là
En pestilence
Fusil au bras
Dans l'indécence.


Trace du vent
Porte remords
Tachés du sang
De tous ces morts.

En peu de mots vous parlez de vos ressentis olfactifs
amenant des souvenirs de guerre, de leurs relents qui vous parviennent,
tellement réalistes, tableau insoutenable où la pourriture subsiste,
théâtre dramatique dont les enfants survivants sont les acteurs,
c'est écœurant, vous faites bien de le relater...Merci.
D’un réalisme étourdissant…puanteur ne rime pas avec mort



**************
13 On nous tire les vers du nez RAYMOND3 7.49

Il est un petit coin tranquille
Chez les jardiniers Toulousains
Parfum de roses belle fille
Et l’impériale violette des saints.


Réunion de couleurs vives, tendres
Enchantement d’invisibles mains,
Le paradis se laisse surprendre,
Merveille de parcs et jardins.


Pensées lumineuses de rêve
L’insecte étourdi de senteurs
De l’hiver entrant dans sa trêve,
Font embrasser l’abeille aux labeurs.


L’églantine mélancolique
Vole la vedette au pavot
Quand son cœur sonne la panique,
Renaît la jonquille sur son pivot.


Un très joli tableau mais qui ne met pas en exergue votre mémoire olfactive
à proprement parlé, c'est dommage !
( tranquille et fille : sons différents)
Tranquille ne rime pas avec fille, Toulousains son zin/ saints son sin
Belle évocation emplie de senteurs florales
**************
14 Le passé ne peut s’oublier…. LILASYS 8.49

L’âtre embaumait, en décor une poignée d’œillets,
Le pain chaud, le beurre, la confiture et le jus d’orange
Le temps où tout était essentiel avait l’esprit douillet
Nous désertions la maison comme de vrais anges


Le chemin où le pétrichor se mêlait au tas de cailloux
Nous tordait les chevilles, mille odeurs apprivoisaient nos narines,
Les chaussures crottées laissaient la trace de pas dans la boue
Enflaient nos sens et s’exprimaient, en infusions, bordées de vipérines


On se souvient de ce temps où l’aura devenait un amant
Des enfants épris d’école buissonnière au sifflet de police
Des coquelicots drapaient les chenapans, au moindre ondoiement
La prairie sauvage, en fumet mystérieux, participait en complice


Ces parfums, s’empreignaient d’embrun en vol de papillons
La cour d’école, où roulaient les billes, finissait en broutille
La cloche sonnait. Elle cassait les esgourdes en frappant le carillon.
En rang, les petits soldats, la récréation clôturait en vétille


L’école était chouette, ma maitresse, était une « pince-oreille »
Mon queue de morue dessinait un tableau ‘notre chère terre ‘
La classe est un appui quand les pupitres cirés sentaient l’abeille
Le vent fouettait l’esprit, les cahiers, l’encrier s’envolaient par l’éther


Ce temps, où le pain d’épice savoureux, affriandait les moineaux
Le chocolat se buvait goulûment, sorti de bouteilles en verre
Tous les yeux posés sur l’horloge ! Corvée : essuyer le tableau.
La craie en poudre tournoyait, s’exhalait en sommelière


Au retour, sur le chemin, on s’arrêtait chez le vieux fermier,
Les odeurs de l’étable exhalaient ! La fraîcheur de toilette idéale
C’était l’heure de la traite, les vaches secouaient le fumier,
On poursuivait la visite avec joie, nous attendions la timbale


Tout ceci pour vous dire,l’enfance est le noyau du savoir.
L’odorat nous inspirait de bien belles choses, quel hommage !
Le bonheur était dans nos mains, comme un futur espoir
Faisons en sorte de rendre à ce monde sa belle image.


Beaux souvenirs d'enfance qui auraient dû être amenés par les odeurs du temps présent,
qui elles, les auraient éveillés en vous, mais un très bel écrit, une belle conclusion.
Attention à la ponctuation, fort poétique empli d’odeurs qui ramènent à l’enfance


********************
15 Autrefois est un mot lointain! LILASYS 8.42

Au plus fort de la nuit, un catalogue abonde
Tel ce cahier touffu que je parcours quelquefois
Le clair de lune égrène et l’esprit vagabonde,
D’un souvenir à l’autre, les odeurs d’autrefois


Quand maman cultivait au fond de la cuisine
Les arômes gourmands stimulant l’appétit
La recette gagnante au met de la voisine
Qui, tous les jours, cuisait un plat de spaghetti


Décline en petits bruits ce goût dont nous rêvions.
Celle-ci rôtissait, celle-là pétrissait
Quand, marchant dans la rue, au nez, graillons
Les multiples saveurs que le vent apportait.


Revenant de l’école, odorant de la craie,
La bouche encore ornée au parfum chocolat
Le lilas embaumait, de son charme discret,

Le petit cinq-à-sept pris sous la pergola
Beaux souvenirs d'enfance qui auraient être amenés par les odeurs du temps présent,
qui elles, les auraient éveillés en vous, mais un très bel écrit, une belle conclusion.
Attention à la ponctuation, fort poétique empli d’odeurs qui ramènent à l’enfance

*****************
16 Je touche du regard les odeurs de mon enfance IBOUJO 8.03

Quand j' approchais la maison parentale
Les pieds sur la pierre bleue débouchant sur le vestibule
M'accueillait l'effluve traditionnelle du café suave et frugale
Papa apparaissait, mon baiser masquant son odeur de fumée, il souriait ma petite crapule


Maman s'était enveloppée d'un voile d'Arpège envoutant
Lanvin logeait dans ses vêtements
L'une griffonnait de la Poésie dans une Presse sous forme d'éditorial , l'autre des romans
Quand on entre dans la maison de poètes, tous deux avaient une plume de talent


Celui qui entre ne sait pas que les meubles ont un pouvoir sur lui
Chaque nœud de bois renferme plus d'oiseaux que tout le cœur de la futaie
Et quand une lampe au cou de femme est posée, au crépuscule, sur l'angle du mur verni
Se délivrent soudain mille peuples d'abeilles et l'odeur de fleurs de Cerisaie


Ma jugeote a tout intégré, le goût des odeurs, la saveur des souvenirs remémorés
Les émotions dégagées de ceux qui ne sont plus que dans mes potins
Le savon noir et sa brillance rutilante des sols récurés
La caresse simple toute plate de ma main donnait à la table taciturne en chêne la légèreté d'un arbre naissant dans le matin


D'autres odeurs moins agréables occupent mes narines
Les crottins des chevaux du brasseur livrant ses tonneaux de Trappiste "
Celle du vidangeur, sans tout à l’égout, il aspirait toute la journée les latrines
Le charbonnier déversant les boulets par le soupirail, le carbone nous obligeait à porter un linge mouillé sur le nez évitant l'infection aventuriste


Mais le plus beau souvenir olfactif est celui de ma grand-mère paternelle, faisant une fois par mois la lessive de la famille
Un réchaud au gaz ou bouillait avec du bicarbonate de soude le linge à prélaver,
Mon nez en est plein de ses vapeurs l'aide était pour maman ,sa belle- fille
Et une planche et brosse de chiendent pour nettoyer le tout au savon de Marseille, le vrai


Ce qui donnait au linge en piles dans les armoires une odeur de propreté
Agrémenté de quelques épis de lavande, glanés pendant les vacances
Je revis ces senteurs en vous les décrivant vivantes, intégrales, ma sensibilité
Toute retournée par de superbes souvenances



Superbe écrit, très bien construit.
Joli prologue mettant en scène les odeurs du passé, mais il eut fallu partir
des odeurs de votre vie actuelle qui, elles, vous auraient menées à vos souvenirs olfactifs,
si chers à votre cœur.
Odeurs et souvenirs du passé…Essayez de faire cas de la ponctuation

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17 Suppliques chimériques IBOUJO 8


Sans l'odeur de ta peau, c'est me priver d'un fruit
Je la cherche attentive mais tombe flétrie sur le plancher
Tu as rejoints l’Éternel sans crier garde, avec ta sève nourrissante tel un biscuit
Envoie moi ta lumière pour éclairer ma Vie bâchée


Je garde ton oreiller pour me fondre en lui dans ma nuit solitaire
J'ai le désir extrême de tes bras dictames
Me frottant sur le néant du vide cinéraire
J'essaie de retrouver ton souffle manquant à mon âme


La maison à garde l'empyreume * de ta présence
Nulle autre que moi à l'expérience et la connaissance de l’exhalaison de tes pieds à la tête
Absence! Absence! ...Présence! Présence!
Une émanation harmonique régit mon esprit comme un film sans décor, sans paillette


Mon Bel éternel, je te hèle, tu étais l'Amour qui habille
J’expire la supplique dans tes fragrances à peine odorifère

Mon cœur en manque bradype comme une guenille
Un mélange excitant à l'arôme d’hier, je poursuis ma quête fessière



L'oreiller est le souvenir idéal pour réveiller les émotions, les odeurs d'un être disparu...
( tête et paillette.... odorifère et fessière : rimes proches mais différentes )
Il me semble humblement, qu'il eut été plus juste de formuler votre pensée comme ceci :
" mon coeur bradype, n'est plus qu'une guenille "
( La maison garde l'empyreume et non à garde...)
Ponctuation à revoir ! Vocabulaire remarquable, quelques vers un peu longs par rapport à d’autres
L’odeur de l’amour en sa sublimité



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18 Il n’y a pas de fumée, sans feu ! LILASYS 8.49

Je me souviens, de ces jours où le vent faisait revivre les disparus
Même dans la misère, les repas mijotaient des heures sur le poêle
Malgré tout, l’arôme d’un bonheur simple donnait envie de partager
J’humais ces odeurs lointaines, mais inoubliables, l’esprit à gonfler la voile


Souvent je n’allais pas à l’école, j’avais besoin de solitude, quitte à mentir
Je préférais humer la faune, les bois, le ruisseau, et l’immensité de l’herbe
Et ces coquelicots au cœur noir, aux frêles pétales savaient garantir
Un voyage où émanaient les soupirs, dans d’impossibles mais doux rêves


Chez le boulanger, l’arôme de la bonne brioche cuisait au four
Etant curieuse, je les voyais travailler dur avec ce fumet sans relâche
L’épicier au bouquet d’épices et ses pâtes, mon ventre jouait du tambour
Le bonheur est simple, quand on va chercher la fragrance qui vous attache


Tant de vitrines que je léchais, pour imaginer le goût, d’un bonbon au caramel
Toutes ces choses qui changent l’haleine, au fond me rendaient calamiteux
J’ai pensé sans regret, voler un petit quelque chose qui changerait ma gamelle
Mais l’honnêteté, que mes parents m’ont donnée, deviendrait un relent affreux.


Un très bel écrit, mais dommage que les souvenirs prennent le pas sur les odeurs
du temps présent qui, elles, doivent vous mener à celles d'antan...( éveillant votre mémoire )
" l'honnêteté que mes parents m'avaient donnée, serait devenue, relent affreux. "
( car vous parlez au passé )
( disparus et partager ne riment pas )
Disparus ne rime pas avec partager…. Souvenirs attachants, belles images, poétique à souhait

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19 Son corps café IBOUJO 7.74


Son corps café, son corps mangue, cannelle
Brillant par le salé d'une fraîcheur Océane
Son corps de soie, cette peau citronnelle
Une effluve de fruits mûrs, une prophétie basane


Son torse, un vis à vis érectile d’étalon
Un accord parfait de quartiers que j'aimais décortiquer
Appréciant l’épice ambrée et le goûteux du citron
D'un mâle certifié, la bruine de l'être aimé


Tant et tant si souvent me laissant emporter et loin d'être pucelle
Entre ses parenthèses ,ses virgules nacrées
Dans ses bras effilés, une véritable et joyeuse jouvencelle
Mes jambes en lacets autour de celle de ma gazelle


Son fleuve sacré dégringolant ma rive cambriolée
Convoitait ma trouée comme un récif possède par l'érige débauche
Je m' abritais en son ventre musqué
Ou nichait une fossette en forme d'anis étoilé bouloche


Je savourais l'onctuosité de l' abricotier
Son mont noyé dans ma vallée
Nous approuvons l'ardeur du brasier
Nos corps saupoudrés par un condensé de lait


Son corps était à moi même, un soleil charrie
Il me reste des ombres à apprivoiser et à bécoter
Pour vivoter sur son île dorée, charivari!
Mes songes sont des rêves à dorloter


Erotisme fort bien coloré, attention rimes en ABAB
Votre poème est très beau mais à aucun moment vous ne nous parlez d'une
odeur qui dans l'instant présent vous rappellerait les parfums si bien décrits,
appartenant à votre passé sentimental.
Quel dommage


HORS CONCOURS
Les chants de l'âme... LYS

Les parfums sont jalons émaillant les sentiers tristes ou gais de ma vie...
L'odeur du bois fraîchement raboté me ramène au chemin d'un sabotier,
Aux jolis souliers de bois orange façonnés avec amour et douceur infinie...
Enchantement inoubliable d'effluves résinés qui parcouraient son atelier.


La senteur des giroflées aux tons d'or tacheté de brun, m'emporte si loin...
Me ramène aux bancs d'une première école, située en campagne bretonne,
Celle qui abrita mes premiers pas vers le savoir, délivré avec grand soin.
" Ô Marraine lointaine, j'entends la harpe de ta voix, ta cloche qui résonne..."


L'intense exhalaison des buis baignant sous l'astre dans la rosée du matin,
L’œillet mignardise enlacé d'un voile de roses, laisse mon cœur en alerte,
Senteur de violettes printanières...voyage retour, via tristesses et chagrins...
Jeunes années où plane un mystère familial scellé par le sceau d'une perte.


Embruns iodés mêlés au parfum de l'ajonc, fils du soleil, à la rose bruyère,
M'attirent vers le céladon de la mer où dorment les vestiges de la ville d'Ys...
L'odeur des crêpes dentelles, des galettes de blé noir flottant sur ma galetière,
Lien avec ma mère, jardin précieux aux bouquets de fragrances...doux calice...


Je pourrais vous tenir en haleine des nuits entières vous parlant des mimosas
Embaumant mes souvenirs, celui de ma sœur qui vécut et s'endormit à Nice,
Celui de ma grand-mère qui sen allât à petits pas, fleur messagère de l'au-delà,
Mais je conclurai par : " Tous les parfums sont les chants de l'âme...de Lys "
 
Dernière édition:

nacy

Maître Poète
#8
Certaine que différentes odeurs
Nous berceront de bonheur
Alors que celle du mensonge
Empoisonne même notre doux songe.
Je préfère l'odeur de l'amour parfumé
Qui choisit la sincérité d'être sa bien aimée.
Bon courage les participants
Je sens déjà vos parfums enivrants.
Nacy
 
Dernière édition:

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#13
Coucou comment faire pour envoyer un poème et l'envoyer a qui pour participer désolé peut etre une question a la con mais pas simple merci de votre aide amicalement Kinkin
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