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Résultat du concours Concours poésie d'amour

#1
Thème : poésie d’amour

posters-cupidon-et-le-coeur-des-nuages.jpg.jpg



Du 13 février au 10 mars
Résultats 15 mars


Sujet :

Écrire à votre Valentin ou Valentine ( fictif ou réel ) une lettre d’amour ou de rupture.
Soyez original drôle et émouvant !



Consignes :


Sous forme de lettre à votre amoureux(se) écrire un poème en privilégiant les formes libres, prose poétique ou poème rimé sans autre règle de prosodie que la qualité de la rime, éviter les formes classique trop figées tels sonnet, ronde, balade...afin de préserver la spontanéité !
Vous pouvez également associer prose et vers.




Attention à l’orthographe, aux répétitions et à la ponctuation !

Attendre les résultats avant de poster les poèmes participants sur votre page.

Chaque concurrent pourra envoyer trois poèmes.

Vous pouvez également participer en hors concours.

Envoi de vos participations sur ma MP.
Comme vous devez- vous en douter : BESOIN DE JUGES !!! Me contacter sur ma MP.



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Médaille d'Or REVEUR LUNAIRE 8.55
Médaille d'Argent REVEUR LUNAIRE 8.52
Médaille de Bronze GABY 8.48



1 14 février MATTHALE 8.23


C’est bientôt le moment de m’asseoir un instant,
De penser à te voir, à t’écrire un roman,
Que tu ne liras pas, par ton manque de temps,
Je prends mon plus beau bic et te dis cependant :


Dans toutes mes périphrases, tu es la plus délicate,
De tous mes péristyles, tu as la plus belle phase,
L'histoire de ma vie ressemble à ta métaphrase :
«L’homme qui touche, plus bête que celui qui tâte »


Alors si ce n’est vrai, si mon encre s’écoule,
C’est pour tout le partage que tu as séparé,
Et si ce n’est qu’un cri au dessus de la houle,
Simplement que mon bic vient juste d’expirer.


Je cherche dans ma trousse, mon vieux crayon hb,
Sa mine est émoussée, de t’avoir tant dessinée,
Je reprends ma missive, où je l’avais laissée,
Tout ce que tu touches est changé à jamais,


Étant à l’origine, de mes plus belles lettres,
Souffrant d’aphonie, devant ta métaphysique,
Clairsemant et tronquant mon malaise de n’être,
Quand tout autour de nous, souffrance de l’inique,


La mine est écrasée, je n’ai plus de papier,
Tu m’as montré le beau, où je voyais le laid,
Donné tellement d’eau, je n’avais que du sel,
Pour ça je vais te dire, tu es la seule, tu es celle,


Pour qui je donnerais, plus encore que ma vie,
Oui je t’accorderais, toute l’éternité,
Et plus que mes mots, si je pouvais présager
Qu’à l ’aurore demain , là, je serais encore assis,


Voudras-tu ce jour là, qui ne sera bénin,
Me donner ta bouche et me prendre la main,
Partager en ta couche, le touché de tes reins,
Après un romantique dîner, de la St Valentin ?


1

Très belle déclaration..J’aime particulièrement cet humour dans les péripéties du bic et de l’HB et le manque de papier !
Un poème bien construit assorti d'une belle chute
Rimes mélangées mais permises
Suggestions :
Pour harmoniser avec les rimes choisies :
« Tout ce que tu touches, à jamais est changé »
« Tu m'as montré le beau, au fond de l'encrier, »
Lettre d’amour sous forme de poème en quatrain, sans ordonnancement précis des formes de rimes,
attention aussi vos rimes en « é » sont des rimes pauvres aussi «vie/assis » et vos rimes en « in »
« je donnerais » « je t’accorderais » « je serais »première personne du futur simple pas de « s »
je relèverai une recherche riche de vocabulaire
une belle déclaration pour la St Valentin, manque peut être un peu le côté lettre
mais vous vous adressez bien à votre Valentine à travers ce poème et le côté sincère et spontané passe bien, et le côté émouvant aussi avec un brin d’humour,
Un beau poème une belle demande, une belle lecture avec un vocabulaire riche, j’aime

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2 Saint Valentin MATTHALE 8.08


Je vous apporte quelques roses,
Elles sont en pétales véritables,
Et sentent meilleures que ma prose,
À l’arôme pas toujours affable,


Je vous demande de m’excuser,
Bien que je sois très corvéable,
Ne les laissez jamais faner,
Comme mon amour inaltérable,


J’ai laissé une lettre blanche,
D’une écriture la plus palpable,
Chaque mot est une avalanche,
Des sentiments si innombrables,


Que provoque votre vision,
Et votre aura indétrônable,
J’ai rajouté pour finition,
Les chocolats indémodables,


Je les mangerais bien pour vous,
Afin de ne pas être coupable,
Que dans vos dents il y ait un trou,
Ce qui serait fort dommageable,


Je voyage jusqu’à votre âme,
Séparés par l’inavouable,
De pensées si serrées, madame,
Restant toujours ineffaçables.


Je vais rester à vos côtés,
Être de tous le plus aimable,
Et tous les jours vous charmer,

À l’infini vous être serviable.




Poétique avec pointe d’humour évoquant les caries dentaires !
J'ai bien aimé le 5ème quatrain.
Et le ton de votre poème.
Suggestions :
Des sentiments innombrables : sans le si
point après vision.
Belles rimes alternées.
une lettre d’amour sous forme d’un poème en quatrain de forme ABAB sans alternance des rimes F/M , vos rimes en « é » sont des rimes pauvres, là aussi un belle recherche de vocabulaire, attention « je les mangerais » première personne du futur simple pas de « s » « séparés » je n’aurais pas mis un « s » bien que je n’arrive pas vraiment à déterminer à qui se rapporte ce participe passé, moi je l’aurais accordé à l’auteur mais cela peut être à « votre âme » mais dans ce cas là « ée » ou aussi aux deux correspondant.
Un petit mot dans un bouquet de rose pour la St valentin d’un amoureux discret, sujet abordé avec originalité et humour léger, et une référence à Jacques Brel
un beau poème un brin d’humour un vocabulaire recherché une belle lecture


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3 Toi, mon amour rêvé, ANGEPAPILLONNANOU 7.82

Ô toi, mon être à penser, mon bel amour, tu es le soleil de midi,
Une réponse à mes rêves qui ont si souvent dérivés vers l'interdit,
Tu es ma flamme, mon histoire, mon avenir, ma vie dans l'inédit,
De mes sentiments si forts éprouvés pour toi, je ne peux me débattre,
Sans crier gare, la fougue est venue sur mon cœur frapper puis s'abattre,
Pour toi qui me donnes tellement de force, je pourrais presque tout combattre,
Toi, seulement toi, je t'aimais et faire ta vie une ode, un rêve éternel,
Où il n'y aurait plus que nous, qui atteindrions tous les péchés originels,
Pourvus que tes gestes, tes baisers, tes souffles raccourcis soient charnels,
Laisses toi aller, viens avec moi te perdre sous nos frissonnantes étreintes,
Jusqu'à ce que tous les deux, on s'en essouffle, on s'en éreinte,
Nous apprendrons de nos louanges et nos faiblesses sans crainte,
Viens prend ma main, allons ensemble rejoindre l'île des amoureux,
Les pieds nus enfoncés dans le sable, nous danserons sur des slows langoureux,
Là-bas, nous y partagerons les fruits aux goûts de notre amour si savoureux,
Entre tes bras, je veux toujours rire, frémir, danser et vibrer aux rythmes de nos vies,
Suivre à tes côtés, nos routes qui sont emplies de joies, nos chimères et nos envies,
De nous, nos baisers, notre chaleur, nous ne nous en sentirons jamais inassouvis,
Sur toi, mon regard se pose et erre, alors mon cœur se nourrit d'errances,
À toi seul, tu es ma rivière faisant un lit d'amours perlés d'espérances,
À tes côtés, je respire ce bonheur au point que mon cœur en est en transe,
Quand mon cœur bat pour toi, ce sont mes sentiments profonds que je sème,
Je pourrais même graver nos deux prénoms entrelacés sur ma peau blême,
Toi, mon amour rêvé, pour qui je vis, je rêve depuis toujours, je t'aime.




Fort belle missive soufflée par Cupidon
Belle déclaration.
Un écrit très enflammé sous forme de tercets.
En majeure partie de belles rimes riches et suivies
Suggestions :
Attention au changement de temps, aux petites maladresses :
« Toi, seulement, toi que j'aime, à faire de ta vie une ode, un rêve éternel, »
« Où il n'y aura plus que nous, qui atteindrons tous les péchés originels »
« Sur toi, mon regard vient à se poser, nourrissant mon cœur d'errances, »
une lettre sous forme de poème presque une prose, des vers trop long, rimes suivies par 3,
« qui ont dérivés » prend pas de « s »
« viens prend » ce sont deux impératifs donc « prend » avec un S et mettre une virgule « viens, prends » ou sinon mettre prendre à l’infinitif « viens prendre »
vous adressez une belle déclaration à votre amoureux, manque un peu l’originalité demandée
une belle déclaration mais vos vers trop longs donnent quelques maladresses et sont dure à suivre dommage



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4 Mon idéal sentimental c'est toi ANGEPAPILLONNANOU 7.39

Sur mon chemin, il n'y a seulement que toi qui as su y marcher,
L'un vers l'autre, nous avions su progressivement, nous nous sommes avancés,
D'un tendre regard empli de douceur, en plein cœur, tu m'as touché,
Entre tes bras chaleureux, depuis cet instant, j'aimerais de toute hâte m'élancer,
Si souvent, je fais toujours ce même rêve de pouvoir aller m'y blottir,
Même pour quelques heures, j'aimerais ne plus jamais devoir en repartir,
Laisser toute la liberté à nos cœurs de se choisir, de se lotir,
Mon cœur, lui, par ta présence, il est assoiffé de ton infinie tendresse,
Encore plus dès l'instant où je pus voir chacun des regards que tu m'adresses,
J'aime tendrement ton charme, ta fougue et toutes tes maladresses,
Sois mon enchanteur et moi si tu le veux, je serai ton enchanteresse,
Emmène-moi avec toi, partout où tu voudras, peu m'importe,
Tant que je suis auprès de toi, pourvu que notre amour nous transporte,
Dans nos grandes effusions, que chacun de nous, s'étreigne et s'emporte,
De plus en plus proches, on se cherche, s'observe, se frôle et s'admire,
Rester enlacés l'un contre l'autre, puis langoureusement en frémir,
Aller atteindre ensemble l'extase puis se tenir si proche et s'endormir,
Pour des instants, nous nous aimerons pour le meilleur et le pire, sans blêmir.



Attention à la concordance des temps, belle déclaration
J'ai aimé ce bel amour sans condition.
Alternance de quatrains et tercets en rimes riches et suivies.
Suggestions :
Quelques lourdeurs tel que : ayant su y marcher...
L'un et l'autre... en toute hâte m’élancer... mon cœur est assoiffé...
Où je peux voir … En ces instants, je t'aimerai pour le...
lettre d’amour sous forme de poème, rimé sans ordre définie des rimes, attention « adresse et maladresse » un mot ne peut pas en théorie rimer avec lui même ou ses déclinaisons donc ici la rime ne devrait pas être valable, il devrait en être de même pour « transporte et emporte » , vers 2 « nous avions su progressivement» il y a un petit problème vous ne dites pas ce que vous avez su, du coup l’emploi du plus-que-parfait ne parait pas justifié , la fin du vers et le vers précédent étant au passé composé, il serait logique qu’il en soit de même,
« si souvent, je fais toujours » mal dit double emploi
des vers trop longs et confus, presque une prose poétique, beaucoup de maladresse, on en a du mal pour la compréhension et la correction à vous suivre
pour le sujet ça va une belle déclaration
des vers bien trop long beaucoup, des maladresses gâchent la lecture et les beaux sentiments que vous y mettez dommage




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5 Portrait d'un Valentin GABY 7.29

Ses mains douceur velours
Quand il lui fait l'amour
Son cœur bat la chamade
Oh ! la vieille guimbarde


Voilà ce petit vieux
Tout ridé, voir hideux
Mais son cœur centenaire
Bien vert, célibataire


Il la couche en son lit
Valentine a pâli
La petite coquine
La mignonne rouquine


Mais au petit matin
A rêvé Valentin
Et sa femme chérie
Écrit des poésies


Un vilain cauchemar
Pour ce gentil vieillard
Rigole Caroline
Sa jolie Valentine


Au pays des toujours
Où j'ai trouvé l'amour
Chantant la chansonnette
S'éveille la fauvette


Dans un jardin fleuri
Parmi les pissenlits
La douce coccinelle
Déjà déploie ses ailles


Dans le bois, la maison
Là, sous les frondaisons
Un vieux nid d' hirondelles
Dieu, qu'elles étaient belles


Au pays des toujours
Chante beau troubadour
Cette belle romance
Du temps de notre enfance


Alors, vois-tu, là haut,
En haut du vieux chateau
T'attend dame princesse
Devenant ta maitresse



Un conte dédié à St Valentin où se mêlent présent et passé
Court mais bien envoyé.
Quatrains en rimes suivies.
Un joli tour de « cochon » que lui a fait son imagination,
pauvre pépère, j'ai bien ri.
Poèmes avec des quatrains en hexasyllabes (vers de six pieds), en rimes redoublées avec alternances des rimes F/M pour les consignes vous avez oubliez le principal (sous forme de lettre à votre amoureux-se), dernier quatrain répétition de « haut » malvenue, « chérie et poésies » rime pauvre
idem pour le sujet vous avez oubliez qu’il s’agissait d’une lettre d’amour, vous avez fait un poème ne s’adressant pas à votre Valentin, mais l’intitulé du concours annonçait « poésie d’amour » donc pas totalement hors sujet
Un joli poème, tendre et touchant ce vieux couple, dommage que vous étiez un peu hors sujet



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6 Ce temps où je t'ai aimé ANGEPAPILLONNANOU 6.92

Je n'ai pas compté toutes les secondes passées à t'observer sans bruit,
Nos regards se sont souvent croisés, mais aucun de nous daignait dire un mot,
Un sourire, un échange de regard sans n'y donner la moindre réponse,
Je ne sais plus combien de larmes, pour toi ai-je pu secrètement faire couler,
Malgré toi, tu es celui qui m'a séduite, m'as fait rêver, et tu m'as comprise,
Trop de différences entre nous se sont creusées, mais mon cœur bat pour toi,
Je n'ai hélas pas eu cette chance de t'ouvrir mon cœur, ne serait-ce t'apprivoiser,
Nous nous croisions, nous nous côtoyons, sans jamais vraiment pouvoir être seuls,
Cette furieuse envie de voir encore et encore faisait battre mon cœur si fort,
J'aurais aimé t'appartenir et te suivre dans tes jardins secrets et t'ouvrir les miens,
Jusqu'à perdre haleine, te dévorer du regard et t'enivrer de chacun de mes baisers,
En ce temps-là, tu étais à mes yeux le visage qui représentait le mieux l'amour,
Dans mon cœur, ta place restera toujours, comme le premier amour qu'on n'oublie jamais,
Les années passent et nos routes se sont séparées, mais secrètement en moi un souvenir de toi reste.




Attention aux répétitions de « regard » et de « cœur »…Nostalgie d’un amour qui n’a pu exister
Une prose nostalgique, où plane votre émotion.
Attention, beaucoup de lourdeurs,
à la répétition des mots : regard, cœur, amour, reste
Suggestions en toute humilité, ( dans l'ordre :
aucun de nous ne daignait dire mot...un échange de regards
sans y donner... ai-je pu en secret, pour toi...
de pouvoir m'ouvrir à toi pour t'apprivoiser... côtoyions
sans jamais vraiment être seuls..de te voir...tes jardins secrets, t'offrir les miens
t’enivrer à chacun de...
dans mon cœur tu resteras toujours tel premier amour que l'on oublie jamais...
en moi secrètement, demeure ton souvenir.
Lettre d’amour poème en prose, « sans n’y donner » mal dit double négation « sans y donner »
« m’as fait » pas de « s » troisième personne du singulier le sujet est « celui », « j’aurais aimé » futur antérieur pas de « s » dernière ligne « les années passent » j’aurais mis aux passé composé,
petite répétition de cœur et de regard sans gravité mais qui aurait pu être évitée
bien dans le sujet cette lettre nostalgique sans adresse destiné à un amoureux secret d’un amour amour passé mais pas oublié
une belle lettre dommage quelque petites maladresses







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7 A ma Valentine LEO RAFALE 7.49

Que j'ai rencontré a la cantine
Ce sont alors fixées nos rétines
Au dessert, pleins de chocolatines
Au doux parfum de l'églantine


Pas trop doué pour les rimes
Je compose ce poème sans frime
Car en orthographe je trime
Sous ce pseudonyme anonyme


Mon cœur tu as pris en prime
Que notre amour ne se périme
Et que mon âme ne déprime
Je t'écris ce conte de Grimm


Où les douces fées s'expriment
Dans ce bel et affectueux anime
Je dessine avec ma plus belle mine
Ces doux vers pleins de vitamines



Des rimes bien chantantes, très divertissant… absence de ponctuation
Un petit brin de folie pour garder santé et moral
Un défilé de rimes joyeusement suivies,,
Fraîcheur assurée tout comme
la bonne mine de votre Valentine
(pris en prime un peu dur à la lecture)
vous vous adressez à votre valentine sous forme d’un poème en quatrain avec des rimes plates en « ime » et en « ine », « que j’ai rencontré » vous enchaînez votre premier vers avec le titre donc « ée » puisque ça se reporte à votre valentine « un affectueux anime » ?? je ne connais pas.
sujet, vous avez choisi l’humour pour vous adresser à votre valentine, ce n’est pas un crime mais est ce bien suffisant pour une lettre d’amour manque un peu le côté émotion
un peu d’humour, un poème au ton léger p’être pas la plus belle poésie d’amour mais sympa à lire


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8 Chère Johanna POETE LUNAIRE 8.10

Chère Johanna.

Ma belle saucisse à la chair tant rose que sensuelle, mon désespoir est de mise en ces jours sombres.
Comme l'oiseau, s'approche trop près du soleil et se brûle les ailes.
Ainsi, le malheureux finit dans l'estomac d'Alain le requin.
Pardonnez-moi, ces subjectives métaphores ma belle amazone si sublime entre deux feuilles de choux.
Est-ce que notre idylle fût trop forte ou bien, vous êtes vous jouez, de moi, très chère ?
Dussé-je vous entretenir de ma peine.
Qu'aurais-je à en conter si ce ne fut qu'une longue encyclopédie de malheurs.
Oui, je l'affiche clairement, de nuits blanches dans le noir à partir à droite pour revenir à gauche.
De voyages affreux de mon pucier, montant en haut pour descendre en bas, j'en eus fait de ces sombres cauchemars.
Ainsi venu le temps de la séparation et je feuillette l'album qui contât notre histoire tant grandiose qu'elle s'y brûlait aux flammes des passions.
Mais, ma Chère Johanna la chipolata, comment aurais-je pu imaginer que vous fussiez amoureuse d'un autre.
Que n'ai-je fait ou pas, il n'ait de lettres qui peuvent l'écrire.
Vous, qui me disiez, adorer mes crocs et mes moustaches.
Souvenez-vous, chérie quand mon intelligence ventrale vous déclamait un poème.
Aujourd'hui, je me noie dans l'océan de larmes que je produis en vous écrivant ma Chère Lumière.
Oui, je l'avoue d'avoir tant pleuré que j'en fis un tsunami sans le rechercher.
Mais enfin dites-moi, que trouvez-vous à Henri le rôti pour m'avoir ainsi trompé.
Ma belle, au jour d'aujourd'hui et ce n'est pas hier ni demain, je vous fais ce pli confidentiel et j'espère que vous ne m'en tiendrez point ombrage.
Je préfère vous quitter et ainsi que vous soyez heureuse avec Henri.
Permettez-moi une faveur, ma douce Johanna, la chipolata, une dernière, mon bel amour.
J'aimerais être votre témoin d'honneur lors de votre mariage avec Henri.
Sur cette note optimiste, je vous laisse ma jolie.
Je m'en vais consoler ma peine au bras de Clarisse la saucisse de mammouth en une balade amicale.
Très chère Johanna la chipolata, je n'eus qu'un bonheur en ce bas monde, ce fut vous mon aimée.



Paroles (non, écrit) d’un chat ? belle ambigüité et grandeur d’âme !
Vous avez choisi la prose, belle aisance à l'écrit. Quel panache !
Une lettre subtile de poète charcutier, je m'amuse en vous lisant.
pour la forme une lettre en prose, «i n’ai de lettres » exprimé ainsi il aurait fallut l’auxiliaire être « il n’est de lettres » supposant qu’il ne peut en être autrement, sinon avec avoir « il n’y a pas de lettres »
vous êtres bien dans le sujet une lettre à votre amour déçus, traitée avec d’humour « soyez drôle et émouvant ! » ayant opté pour une prose et non un poème vous avez un peu délaissé le côté émouvant du sujet
une lettre originale et avec humour, manque un peu le côté poétique dans cette prose, en vous lisant j’ai imaginé un chat écrivant à sa maîtresse, j’aurai bien vu finir en signant « ton gros matou »

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9 Mots sans oublier l'humour. LURON 1er 7.61

Et tant de fuites, en retrouvant les jours, nos mensonges,
La payse d'ici ne pensait qu'à nous faire de grands cadeaux,
Dans la brume de la mare, tu emplissais les éponges,
Car de tes maux, je prête mon oreille et en empli mon seau.


De ton immeuble, tu reluisais de merveilles retirées,
Rangeant cette rivière, te tenant sur tes gardes,
Retrouvant en surface de ta glace, ta beauté sans aucun regret,
Navigant sur tes maux à l'envie, éveil odieux, tu t'regardes.


L'impalpable cogite et te trempe telle une guenille,
Mais s'enfuit sans trace d'humour, dans tes mains l'habileté,
Pour grandir, Cendrillon, laisse le temps, qu'il te mordille,
Ces verres sans frime que demain tu devras célébrer.


Reconnais-tu l'inadmissible, qu'ici à tout vent, je klaxonne,
Quand cette petite lueur te bloque dans mes gaies lumières,
Détachant cet écueil de haine qui maintenant t'abandonne,
Mais oui, je déraisonne encore à l'appel d'une belle mère.


D'un vieux à l'autre, reconnait enfin mon prénom,
Mes blagues sont mes plus beaux adages,
De ce sot, petit soutier, dans la cendre en haillon,
L'humour est mon arme, c'est la gloire de mon vieil âge.


Je ferme ici, moi crétin, mon berceau bercé par ma mère,
Circuit sous ma toile, sous mes draps, y repensant souvent,
Quand le comédien dépense et trace des mots prospères,
Jamais je ne mens, mais je m'envole en ce sage présent.




Fort poétique, nostalgique…porte à méditation
Poème en rimes alternées, bien écrit,
mais qui me laisse perplexe.
Beaucoup de tristesse en vous lisant.
Lettre sous forme de poème rimé ABAB, quelques rimes pauvres mais l’humour n’exige pas une rime parfaite, « et tant de fuite » mal dit surtout en début de poème le « et » marque une continuité dans le récit « et puis », mieux aurait été d’introduire avec une exclamation comme « ho ! tant de fuite » ou avec une préposition « avec tant » « après tant »
sujet lettre d’amour ou de rupture vous avez choisi la rupture
vous annoncez la couleur dans le titre « l’humour » mais je reste sur ma faim, est ce un humour trop subtil pour moi mais je n’ai rien compris un peu confus



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10 Lettre de rupture GABY 8.11


Pauvre zozo

J' t'ai kiffé comme une malade, c'est vrai. Mais après tes dernières insultes téléphoniques j'veux même plus entendre parler de toi.v
T'étais pas une affaire au lit. Tac tac vite fait et hôtel des culs tournés.
Tu te croyais un bon coup. C'est sur, pour mater les gonzesses, tu étais le meilleur. Dès que tu voyais des nichons et une paire de fesses on aurait dit un chien après une femelle..
Dans tes infamies tu me traitais de transexuelle, moi qui ne t'ai jamais trompé... ou si peu.
Alors, pauvre zozo, tu peux comprendre que bobonne en ai ras la casquette et te quitte sans remord.
Tu trouveras bien une pouffiasse pour me remplacer et lui faire miroiter qu' t'es un Dom , mais aussi un rat.
Sur ce, je te dis adieu pauvre zozo en ce jour de Saint Valentin, mon ultime cadeau.
Salut




Ouhlala ! combien les choses sont bien dites !
Ça fait du bien de dire ce que l'on a sur le cœur, et tout en prose.
avec des mots choisis cela s'entend. Quel cadeau ! ( rire... )
(sûr...transsexuelle )
Forme de lettre en prose, mais peut on vraiment l’assimiler à une prose poétique, il n’y a pas vraiment de recherche d’assonance ou de sons rimés au cœur du texte
Pour le sujet « lettre d’amour ou de rupture » donc là c’est la rupture, « soyez original drôle et émouvant » on peut dire que pour les deux premiers vous y êtes mais la rupture étant déjà en soi moins poétique vous avez un peu oublié le côté émouvant
abordée avec humour et originalité manque ce pendant le côté poétique



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11 L'amour laisse place à l'amour (la rupture est un nouveau départ) MICKY 2.... 8.40

Mon cœur je suis plein d'amour pour toi et cela j'imagine que tu le sais déjà. J'ai juste un petit souci celui d'éprouver les mêmes sentiments pour une autre diva et malheureusement elle m'aime également déjà.
Que faire face à cette situation qui me sépare le cœur en deux? Que faire face à vos personnalités divergentes qui m'attirent toutes autant? Je suis mal de me dire il faut que je fasse mon choix, j'ai honte de cet égoïsme qu'expose mon cœur.
Nos souvenirs sont doux à chaque fois que ma pensée se perd dans mes rêves, je penses à elle, je rêve de toi, mais toi tu sais son existence et cela te déchire de me savoir parfois dans d'autres bras. Je l'ignore encore mais si je pouvais vivre avec vous deux auprès de mon cœur, peut être le bonheur comblerait cette plaie qui ronge mon âme de remords.
J'ai essayé de te faire l'accepter, dans tes sens je me suis insinué afin que l'envie d'elle te fasse aussi, mais tu as dressé cette même barrière que moi, cet égoïsme qui fait que tu me désires juste pour toi au détriment du bonheur d'une autre.
Je t'aime énormément comme je l'aime aussi, mais chérie si j'ai décidé de te faire part de ces émotions qui se bousculent en moi, c'est simplement parce-que je .... ma prunelle je suis désolé mais je ne... je ne veux plus de toi.




Pôvre Prunelle…elle n’a pas accepté une triangulaire…alors à la poubelle !
Humour humour quand tu nous tiens ! attention aux répétitions de « cœur »
C'est ce qui s'appelle de la diplomatie, quel coquin !
Une prose fort bien écrite...j'ai aimé
forme lettre en prose, on ne peut pas vraiment parler ici non plus de prose poétique mais vous y faites passer des sentiments et des émotions,
la lettre de rupture était dans le sujet, vous l’abordez de façon original et malgré cette légèreté vous abordez un sujet difficile que d’aimer deux personnes et posez la question de l’égoïsme des sentiments
j’ai bien aimé le fond avec une pointe d’humour mais manque un peu le côté poétique





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12 Déclaration à mon Valentin GABY 8.48 médaille de Bronze

Gontran,

Depuis que je te vois derrière les carreaux de ta bicoque, mon cœur ne cesse de faire boum boum.
J'ai eu peur et je suis allée voir le médecin qui m'a dit : n'ayez crainte, vous avez la maladie d'amour.
En rentrant, j'ai cherché dans mon gros dictionnaire mais je n'ai pas trouvé.
Quand tu es dehors, assis sur ta vieille chaise trouée mes mains sont moites de désir en voyant les formes de ton pantalon.
Apparemment, je ne te laisse pas indifférent, rien qu'à voir comme tu baves en me déshabillant de ton regard glauque.
Ta barbe de huit jours ravive mes envies et tes lèvres lippues me donnent des papillons dans le ventre à la pensée qu'elles se posent sur mon petit bourgeon.
Tu sais, Gontran, l'odeur de ta paillasse ne me dérangerait pas, même si ton gros Pataud dort dessus.
Demain, quand je passerai, je viendrai te rouler un gros patin, si tu veux bien.
Mes nuits sont faites de toi, Gontran.
Gros bécot


Gertrude



Belle déclaration non dépourvue d’humour, sacré Gertrude !
Une écriture spontanée, un style direct.
C'est l'amour au naturel, sans contrefaçon.
J'ai bien rit...la chaise percée et la paillasse : Bravo!
Lettre en prose, bien écrit
Une déclaration à votre Valentin sujet traité avec humour et originalité et dérision manque peut être le côté émotion mais ici ça se comprend
j’ai bien aimé et imaginé la scène et les personnages pittoresques



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13 Ma grenouille. REVEUR LUNAIRE 8.52 médaille d'Argent

Fort de ma ressemblance avec un sumotori anorexique, je te savais ma promise dès notre première rencontre.
Souviens-toi ce jour-là, je baguenaudais vers ta maison et mon cœur cessa de battre.
Du moins, il faut dire que je fus au vingt-et-unième ciel en une seconde sur l'échelle de la météo autopsiée par Line Evitatable.
Depuis, je suis au désespoir dès que ton image s'efface dans l'ombre de mon ventre.
Je suis si bien à tes côtés, heureux comme un agent de la SNCF un jour de grève.
Mais dès que ton visage disparaît, je sens en moi une peine si lourde.
Oui, un chagrin qui pèse si lourd que je m'enfonce sur place d'une vingtaine de mètres dans le sol.
Ces temps-ci où tu demeurais à la maison pour ton problème d'épaule, j'étais tellement malheureux.
Et puis ta première sortie fit de moi ce mâle heureux que je suis aujourd'hui.
Loin de toi, je ressemblais à une valise sans poignée, une porte sans serrure, une formule un sans essence, Léonne Muscle sans lithium, ou un bifteck sans poêle.
Le soleil fut si beau à mes yeux quand je vis qu'il jouait de la harpe sur tes moustaches.
Ma belle amazone, ton guerrier, moi Saturne, le premier chat agent de France, je graverais ton nom partout où la mission m'appelle, de la lune jusqu'à Orion.
J'aime tant quand tu minaudes en silence devant moi passant sous mon nez faisant semblant de ressembler à René la taupe.
Et moi à ce jeu, je te réponds silencieusement, je suis mignon mais gros, gros, gros...
- Stop, ça ne va pas là !
- Qui me parle ici, pendant que j'écris ?
- Saturne, ton chat.
- Oui, et alors que se passe-t-il ?
- Je ne suis pas gros, gros, gros, figure toi !
- C'est une lettre pour un concours.
- Ha oui, hé bien alors ça ira, si ça ne va pas plus loin.
- Bien saturne, alors déclame lui ta flamme.
- Il est fou l'autre, Grenouille au barbecue.
Donc, et moi à ce jeu, je te réponds silencieusement, je suis mignon mais gros, gros, gros, mais tu es ma chatte love.
Voilà Grenouille n'écoute pas les diatribes de mon moine belge élevé à la frite nigérienne.
Je te chat love ma chatte love, tu es la plus belle et la plus gracieuse, je voulais te le déclarer...


Saturne.


Un flot d’élucubrations d’humour et de jeux de mots…amusant à ravir
Un véritable talent de conteur, j'ai adoré votre prose,
ainsi que vos jeux de mots,
cette inclusion de la SNCF à bon escient
et ce dialogue inattendu vers la fin.
Encore bravo !
Prose plus comique que poétique, « c’est temps-ci où tu demeurais » j’aurais mis au présent ou alors pour mettre l’action à l’imparfait écrire « c’est derniers temps où tu demeurais »
pour le sujet il s’agit bien d’une lettre d’amour tournée à la dérision, peut être même à outrance, manque le côté émotion
humour et dérision avec des jeux de mots, mais se perd le côté poétique et lecture un peu confuse




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14 Poème à faire fondre la banquise ZUC 8.18

Je te fait les yeux doux et plein de bisous,
Je t'envoie un rayon de soleil comme mille merveilles,
Je te donne mon plus beau sourire ou une poile à frire pour te faire rire,
Je te ferai l'amour tous les jours à coups de calembours,
En aller retour de Strasbourg à Cabourg et même dans les alentours,
Pour toi je décrocherai la lune du bout de ma plume,
Toi tu me laissera voir ta lune allongée sur le bitume
Je serai ton prince charmant,
Même si je suis déjà prince barbant,
Je te ferai princesse ou bien marquise,
Et de nos mille caresses ferons fondre la banquise,
En cadeau laisse moi t'offrir tous ces mots,
Sans oublier pour la rime qui passait par là le pauvre petit esquimau.



Magnifique serment d’amour
j'ai aimé vous lire.
La conclusion est pas mal du tout.
(je te fais... une poêle)
Dommage que vos trois 1ers ne soit pas en rimes suivies
petit poème rimé en guise de lettre, ce pendant vos premiers vers ne sont pas rimés, les rimes sont à l’intérieur des vers non en fin, attention aux fautes des conjugaison « Je te fais »et non « Je te fait »,
« Tu me laissera » oubli du « s »
Pour le sujet plus poème que lettre mais vous êtes bien dans le ton « soyez original, drôle et émouvant » avec un joli petit message,
un bel humour, un beau cadeau à votre Valentine, une pensée pour le petite esquimau

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15 Juste pour que tu m'aimes MICKY 2... 8.01

Un jour je me dirai à moi même que je suis tombé amoureux de la plus sublime des créatures. Un jour je me dirai à quel point je suis fou de cette perle émeraude de luxe qui fait vibrer mon cœur. Un jour oui un jour je le dirai au monde, je lui dirai à quel point l'amour que j'ai pour toi est plus vaste que l'océan, plus radieux que les rayons du soleil et plus tendre que du velours; oui un jour je ne serai plus faible, je pourrai te défendre pour que tu sois en sécurité à mes côtés, oui un jour je serai riche pour te combler afin que tu oublies le souvenir de la misère, je serai grand pour t’élever à n'importe quel sommet, je serai doux pour parcourir ton corps aux formes délicatement sublimées.
Toutes ces promesses et ces vœux pour te dire aujourd'hui encore que je t'aime! Pour demander à ton immense amour de m'envelopper encore même si ce n'est qu'au travers d'un bonjour; regarde moi, remarque moi, parle moi, écoute moi, pardonne moi et reviens moi, car je t'aime plus que le soleil n'aime le ciel.
Tout comme la lettre "i" dans le verbe "aimer" tu es entré dans mon cœur et sans toi dans ma vie ce verbe tout comme cette vie deviennent "amer".



Très forte déclaration, bien poétique
C'est une très belle déclaration sous forme de prose
Qui mériterait, d'être revue au niveau de sa ponctuation.
( grande respiration d'un écrit )
Suggestions :
Dans l'ordre, virgule après : amoureux, fou, Un jour, vœux,
de m’envelopper encore, cœur, sans toi, ce verbe, cette vie,
Un jour je me dirai que je suis tombé amoureux, ( car : à moi-même alourdit votre phrase )
après aujourd'hui, supprimer encore
(tu es entrée ) ( regardes, remarques, parles, écoutes et pardonnes prennent un s)
J'ai trouvé votre conclusion magnifique. ( et vous suggère « ce verbe, cette vie,...)
Lettre en prose, bel emploi de comparatifs, de métaphores et de superlatifs, «ton corps aux formes délicatement sublimées » j’aurais écrit « aux formes délicates et sublimes » l’utilisation du participe passé sous entend « être sublimé » par quelque chose là ce n’est pas le cas elles sont tout simplement sublimes, « je t’aime plus que le soleil n’aime le ciel » pas de négation le soleil aime le ciel
dernière phrase j’aurais inversé l’ordre de la comparaison, en commençant par « tu es entré... »
une lettre à votre Valentin bien dans le ton bien dans le sujet,
un beau cris d’amour si elle ne revient pas faudra mettre les points sur les « i »« hi,hi,hi... »



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16 Max ! Oh Max ! LEO RAFALE 7.39

Marre que tu me taxes
Marre de toutes tes ex
Marre de tes histoires de fesses
En plus à tes amis tout tu confesses


Tu as beau avoir un beau thorax,
Au trop doux parfum Axe
Mais là je suis vraiment furax
Donc je t'écris ce méchant fax !


Heureusement nous ne sommes PACS
Retourne chez tes vieilles peaux !
Même si c'est vrai tu es beau,
Tu es trop un vrai salaud !


Cette lettre écrite à l’anthrax !
Retourne à tes films de chez Climax
Car je ne suis plus ta Barbie relax,
Donc je brise notre pacte !



Un sérieux coup de gueule !
Pauvre Max ! C'est irréversible semble-t-il...

Tu l'as bien cherché... elle s'en remettra.(sourire)
Suggestion :
« Même si c'est vrai que tu es beau,
Tu es trop, mon drôle de salaud ! »
Rimes presque toutes suivies
Lettre sous forme de poème rimé, mais attention « taxe et ex » ne rime pas, « pacs » ne rime pas dans votre quatrain mais avec les vers du quatrain précédent, et dernier quatrain « pacte » n’est pas une rime en « axe »
sujet vous avez optez pour la lettre de rupture, là on peut dire c’est direct, ça semble du vécu, mais du second degrés certainement, manque un peu le côté émotion
malgré vos belle rime en « axe » pas facile, bien qu’il s’agisse d’un cris de colère pour cette rupture, un peut trop vindicative manque un peu de poésie


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17 HIVER TORRIDE. MARYVELO 7.14

Habillée de blanc,noir et rouge , pour miroir la flamme,
Hermine sur ma poitrine dénudée se vêts de chaude douceur.
Hâtive apparition de la voie lactée aiguise les sens.
Horizon frisonneux et nuages ouatés,
Hospice d 'espaces frileux et langoureux,
Heures sombres sur canapé près du feu caressent et frôlent l 'envie.
Hier timide sous un voile de dentelle...
Hypnotisée par l 'instant envolé...
Haletants baisers brûlants saisis par le désir,
Harmonie du décor charnel et plaisir,
Havre de paix où l' amour éveille les souffles.
Hiver émoustille les bienfaits de l' hypophyse ,
Histoire d' hiver sous l 'hécatombe des meilleurs hosties .
Héléne et Hervé ne connaissent pas l' hypodermie,
Hasardeuse étoile de leur rencontre les dote de torrents amoureux .
Heureux les amants jouissent d'art sensuels chaque saison.




Original de commencer vos vers par un mot débutant par la lettre H
Belle succession d'images propices à l'amour.
Il me semble que vous avez voulu dire : hypothermie
frissonneux ? Frisquet, peut-être ?
Meilleures
« se vet » » sans S
Plutôt une évocation au demeurant fort poétique de l’hiver qu’une missive d’amour.
Belle forme avec ces H en début de chaque vers
Forme poésie libre sans rime ni métrique, mais il ne s’adresse pas à votre valentin ce n’est donc pas un poème sous forme de lettre comme demandé, dommage
« se vêts » pas de « s » ici conjugué à la troisième personne du singulier
Vous avez confondus le thème du concours « poésie d’amour » et le sujet « sujet : écrire à votre Valentin ou Valentine (fictif ou réel) une lettre d’amour ou de rupture
très belle poésie libre, j’ai bien aimé mais dommage que vous n’ayez pas respectés les consignes et le sujet dommage





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18 Pardonne-moi de t'avoir abîmé. REVEUR LUNAIRE 8.55 médaille d'Or

Joli diamant de verre, entre toi et moi le courant, passa en un éclair. Entre deux grèves d'Engie, nous nous aimions sans connaître notre destin funeste.
Tu illuminais ma vie autant que l'on monte en bas et que l'on descend en haut.
Je me souviens de nos effusions quand je te pénétrais avant une puissante décharge.
Ton derrière avec ses deux petites bosses grisâtres me faisait penser à une toile.
Un nu de cuillère à yaourt un soir de pleine lune.
Semblable à la lueur qui coupe sa face en deux hémisphères blêmes.
Vu de dos, tu semblais être la même aquarelle de la main de cette artiste Serbo-croate qui dessine les étoiles en braille pour le vent.
J'aimais par dessus tout la jolie robe de lin qui te couvrait avec justesse.
Juste le bas de ton corps apparaissait et tuait le jour sur le reste.
Toi, qui venais de chez IKEA et à qui j'appris le français autant que tes caresses norvégiennes, notre amour était trop beau.
Combien disait de toi que tu ressemblais à une poire ma belle Hélène d'un soir.
Mais hélas, une soirée de surtensions alors que je te chauffais comme un fou, je n'eus pas le temps de verser le moindre électron que ton filament pétait.
Ainsi, de ta virginité révolue, tu succombais ma belle étoile de la table de chevet.
Pardonnez-moi, ma belle tête d'ampoule estampillée Philips.
Belle Valentine, je voulais juste te secouer le globe.
Pardonnez-moi de n'être qu'un pauvre électron né en couveuse nucléaire chez EDF.
Notre amour était donc impossible ma jolie lampe, c'est bien dommage.
Ma jolie rose à incandescence adieu pardonne moi de t'avoir fracturé le filament par mon électrique empressement...



Une lettre en prose très originale...
Histoire bien ficelée, une chute inattendue,
quand vous avez fait la lumière sur cette affaire de cœur.
Savoir ménager le suspens... est un art...Bravo!
Lecture des plus agréables et dotée d’un bel humour. J’adore ces écrits à double sens, bravo, le courant à passé !
Lettre en prose, une prose un peu difficile à suivre, « entre toi et moi le courant, passa en un éclair» virgule n’as pas lieu d’être
Pour le sujet il s’agit bien d’une lettre à votre Valentine « fictive », mais vous avez en suivant les recommandations du sujet voulu être un peu trop original , manque le côté émouvant et poétique
j’ai bien aimé l’idée, la réalisation un peu moins difficile de faire original, drôle en restant poétique en une prose limpide, désolé le courant ne passe pas


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19 Lettre à la RATP FYSCO 7.33

Amour passager...d'une rame RATP.

Je passe le tourniquet
Impatient et guilleret.
J'ai rendez-vous sur le quai
Pour un enivrant trajet.
Lui plairai-je ? Je ne sais.
Bien sûr, suis rasé de frais.
Elle arrive en feu follet,
Jolie en bleu-vert discret
Et métallique à souhait.
On se regarde de biais,
Elle me sourit, ça y est,
Là c'est sûr, j'ai un ticket !


J'ai bien aimé votre court poème,
Tout y était pour un soirée peut-être sans lendemain ou pas.
On sent bien votre impatience, en ce jour qui parle d'amour
Une cascade de rimes suivies en ai, et .
Amusant à souhait…comme vos rimes tout en ai !
Petit poème rimé, en rimes plates en « é » bien que le titre dis « lettre » je ne vois pas là une lettre à votre Valentine
Pour le sujet il ne s’agit pas vraiment d’une lettre, ou d’un poème adressé à votre amoureuse même dématérialisée en rame de métro,
Un joli petit poème pour un rdv qui n’est hélas pas une lettre dommage,




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20 Mes castagnettes, LILASYS 8.14

Je voudrais faire court mais le chemin de traverse que je foule sans vergogne, est arrivé à sa limite d'expiration.
Je vous explique, vu que vous êtes blondes, je ne peux plus raconter de fables assis au bord de "La Fontaine".
Cette ville sainte qui m'a accueilli les "œils" ouverts à toutes respirations est en déclin.
Mormon, mormon, moi ce mormon qui a cru au miracle de vivre sainement entre vous !
Mais votre folklore en percussions idiophones brouille ma vue et c'est peu dire, quelle aventure !
Je vous pensais; Oui je pense encore, ceci ne vous en déplaise.
Que ce cordon dans lequel vous m'avez liés à votre existence est devenu une corde de perdu, pardon, pendu.
Vous n'êtes pas du premier choix, faut être honnête! En bois ou à "y voir" quand vous susurrez du classique ou du populaire .
Pour des raisons multiples, je rêvais de construire un nid d'aigle et me voilà un poulet qui barbote dans une bassine.
Tous ces allers et retours sont une folie qui secoue, percute, entrechoque mes pauvres testicules.
J'ai fait alliance et à moitié à genoux des serments qui malheureusement ne font plus recette.
Toutes ces formules au menu à embrasser toutes vos lèvres est un jeu de piste où j'ai loupé le virage.
Vous avez un goût de poulettes aux poils brulés. Des châtaignes avec leur manteau d'hérisson.
Pardonnez moi, ma franchise est un poids sur mes fantaisies inavouées à ce jour.
Instrument de musique ! Disons plutôt de malheur avec vos cris aigus de femelles à enfumer le plus tendre des idiots dont je fais partie non remise.
La lune est plus grande, la nuit s'agrandit chaque jour et les rayons du solex ont joué la perte de mes mémoires à vos manières.
Jésus Christ et tous les seins, la tentation est un péché mais pas mortel.
L'abondance est terminée sous la lumière de la bougie, j'écris mais je sais pas ce que je raconte!
L'occasion, peu importe le concessionnaire a fait de moi un bandit de quatre chemin, je ne fais pas dans la dent ni l'aile.
Mes castagnettes, voleuses d'amour propre, savourons les souvenirs; Pour les cauchemars, je reste prudent.
Mais pourquoi n'y avait il pas une peau de banane pour que je rebrousse la route, le jour de ma pendaison ?
Je cherche le silence, pieds nus sur le sentier de croix .
Je vous embrasse ma foi, loin de vous! Mes castagnettes bruyantes
Votre poulet déplumé.



Une prose très originale et pour la rime pas toute rose cette vie.
J'ai bien aimé le ton que vous avez employé, et l'aisance de votre écriture.
cette lettre a le mérite d'être Claire et sans appel...Bravo !
Ouhlala ! c’est chaud bouillant…Ces choses que je ne saurai voir…Un bel humour de ce pauvre poulet hélas à l’agonie !
Pour les consignes une lettre en prose, plus drôle que poétique,
«chemin de traverse » la bonne formule est « chemin de travers » mais est ce vraiment une erreur aux vues de fautes volontaires faites pour l’humour ?
« vu que vous êtes blondes » vous du vouvoiement désigne une personne et non un groupe de personnes donc le participe ou l’adjectif qui si rapporte doit être singulier, « vous m’avez liés » pas de « S » ici je ne pense pas que ce soit une faute volontaire
Pour le sujet lettre de rupture, vous avez pris aux pieds de « l’arlette » les consignes du sujet, « original et drôle » sujet abordé avec dérision, manque peut être le côté émouvant
j’ai bien aimé pour le côté dérision, un peu confus parfois pour vous suivre, emporté par votre humour vous avez un peu oublié qu’il s’agissait avant tout d’un concours de poésie



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21 A ma douce, ZUC 8.42


Allongé sur mon lit, je contemple les étoiles au plafond et je vois ton visage,
Ho ! Ma douce, comme me reviennent encore tes mots doux susurrés à mon oreille,
que je bande j’en ai la trique, et je nous imagine nus, moi serrant dans ma main tes seins,
toi tes doigts remontant sur ma peau électrisant tout mon corps de mille frissons et d’envie.
Nous sommes séparés que depuis une semaine, loin l’un de l’autre, mais ça me semble une éternité,
je suis comme un chien en cage, un poisson dans son bocal, Roméo sans Juliette .
Combien j’aurais aimé être auprès de toi, car aujourd’hui nous sommes le 14 février, la fête des amoureux paraît il,
ce soir des tas de couples feront l’amour mais pas nous, et je sais que nous nous retrouverons dans nos pensées,
dans nos rêves que ça en sera indécent surtout pour les draps et la Lune voyeuse complice de nos ébats télépathiques.
J’arrête là pour revenir à de banales réalités, ici le travail m’occupe bien et m’ harasse, et si le soir tu vois je pense à toi, je m’endors très vite du sommeil pas toujours du sage « clin d’œil »
J’espère que de ton côté malgré la crise et l’hiver en nos cœur et le froid qui se fait aussi à l’extérieur, que tu ne manques de rien hormis de moi, je veux que tu ries, tu manges, tu chantes, que tu vives, je veux te retrouver au printemps toute dodue, toute rose, la peau salée et sucrée, dorée comme les blés, ceci dit moi je me suis légèrement blessé en travaillant, rassure toi rien de grave, tu n’auras pas à endurer un mari infirme, impotent ou cabossé, je suis et reste un amant vaillant n’en doute pas d’ailleurs préviens tes miches et les voisins j’arrive « re-clin d’œil »
en attendant ne pouvant t’offrir mieux, alors comme un ado, un amoureux transit je t’ai composé un poème, un poème à ma douce,



Ho ! Combien j’aimerai te serrer dans mes bras,
Comme un oiseau blessé, Ho ! Ma belle, ô ma douce,
Mais tu n’es point perdrix sous ta p’tite frimousse,
Et ton regard si beau soutient l’œil des cobras,


Tu n’as besoin de rien ni fard, ni mascara,
Ta virgine beauté si humaine m’émousse,
Me titille, m’émeut au jour qui éclabousse,
Tes yeux, ton corps, tes seins, aux couleurs d’un ara,


Me voilà comme pris dans des filets, tes griffes,
Dans nos jeux amoureux, je t’aime, tu me kiffes,
Tu me fais chevalier soit ma reine de Troie,


Ma petite souris, ma petite grisette,
Si nue au soir venu sous ta fine nuisette,
Me voici gros minet jouant avec sa proie



Ton gros Minet


Magnifique lettre d’amour suivie d’un poème, je me revois écrire ainsi il y a quelques décennies…
Malheureusement l’heure des sms a détruit cet art épistolaire et se résume à « g tèm é tu me manq »
Une vraie lettre, pour cela : Bravo,
dommage que votre 3ème phrase soit crue,
elle gâche un peu votre écrit, qui est bien construit.
Le sonnet en conclusion est une bonne idée.
Pour les consignes une lettre d’amour associant une prose accompagnée d’un sonnet dont je n’ai pas vérifié la parfaite exactitude ceci n’étant pas demandé, il était même déconseillé dans les consignes le choix d’un poème en vers réguliers, mais il était aussi précisé que vous pouviez associer « prose et vers » c’est ce que vous avez fait je dirai même osé pour le sonnet, pour la prose manque une virgule ou deux,
« combien j’aimerai » prend un « s » conditionnel non future simple,
Pour le sujet une lettre d’amour à n’en pas douter, avec un humour un rien coquin
vous avez associé prose et vers, un rendu poétique



HORS CONCOURS

L'amour se fait ou se défait...LYS

Le rouge est de mise en ce jour...c'est bien peu pour tout ce qu'on aurait espéré.
A l'abri de nos regards, chante le cœur des pauvres, mais aussi celui des riches.
L'homme fait la roue, tel un paon royal en habit du dimanche devant son aimée,
Elle, sort le grand jeu, robe au décolleté avantageux, d'atouts n'est pas chiche...


Voilà pour la mise en scène... Leurs cœurs s'enflammeront au moindre clin d’œil.
L'impatience gagne corps et esprit, lui, court à bride abattue, une rose écarlate
Entre les dents. il ne faudrait surtout pas que sur son chemin se trouve un écueil.
Elle, enfile sa tenue de soirée sexy, on dirait Betty Boop , rouge lèvre qui éclate.


Elle lui a concocté un délicieux repas avec tout l'amour que l'on peut imaginer,
La table est prête, vaisselle de son grand soir, où les couverts en argent rutilent,
Une musique de fond va chauffer l'ambiance, des cœurs de soie prêts à s'envoler,
L'atmosphère est parfumée, la reine des fleurs entre en scène, et Valentin jubile...


Patatras ! Panne d'électricité et pas une chandelle, il va leur falloir composer,
On va s'asseoir sur le canapé, finies chaises dorées de ce cher Monsieur Peynet
Heureusement Valentine avait un éventuel panier pique-nique pour le déjeuner...
Fini l'apprêt et vive l'amour en liberté, le bel Éros viendra décocher sans regret...


L'essentiel est d'oublier les terribles noirceurs de cette vie ni bonne, ni mauvaise.
Souvenirs ou bien inoubliable plaisir que ces instants ? Cupidon toi seul le sait.
Alors, soyons toujours très attentifs à l'autre car, il pourrait bien filer à l'anglaise!
Quoi que l'on dise, c'est toute l'année, que pour tous, l'amour se fait ou se défait.


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Les délations de Cupidon LLUMIERELIVEXXL


Mon bon ami,


J’ai longtemps été arpentée de barguignage avant de prendre la plume mais en cette tardivité nocturne je me suis décidée à tout vous révéler sans pour autant vous canuler.
Je ne joue d’aucune malignité en ne voulant vous faire des tracasseries, de vous contrister et vous tabuler.
Vous venez d’entrer en fiançailles avec ma cousine Bette (vous n’ignorez pas notre parentèle avec Monseigneur de la Coulisse) et prochainement vous allez être uni à elle, pour le pire et non pas le meilleurs !
Avant que vous ne soyez ébaudi et que vous vous mésallié je ne puis plus encore garder le silence.
Sous son visage d’ingénue se cachent une vastité de mensonges et d’ignobles perfidies.
Elle a toujours été ainsi, déjà lorsque nous étions enfants sous son allure angeline elle s’accommodait à me faire punir malgré mon innocence !
Devenues jeunes filles elle me morguait en ne pensant qu’à coqueter, me toisant d’arrogance et de méchanceté.
Aujourd’hui elle abuse de vous et de votre bonté. L’amour qu’elle éprouve pour vous n’est que liquescence, elle vous laissera dans la margouille ne voyant en vous que pourvoyance.
Elle vous a enganté et ne gourmande que vos biens, ne songeant qu’à se mignoter et se panader.
Afin de vous obvier je dois vous portraire ses outrecuidances, ne me permettant nullement à la blasonner ni à la brocarder.
Mes aveux ne sont ni clabaudages ni médisances ne souhaitant certes user de bavanderies.
Depuis qu’elle s’arbore en votre promise affichant à tout va sa bague nitesente je l’ai vu à moult reprises s’ébattre dans les écuries de Madame sa mère avec ce rustaud de Colas, le palefrenier.
Je l’ai également aperçue s’assoter avec maints valets du domaine avec qui elle s’affourche non sans avoir rebrassé ses caracos et avec qui elle conglutine n’éprouvant sans nul doute aucun ahontement.
Ave elle vous vous dirigez vers une sordide te funeste tortillère. Elle vous mésuse déjà par ses infâmes accointances.
Malgré sa silhouette altière et sa vénusté elle n’est que sémillante ribaude qui aime afollir la gente masculine.
Vous l’adonisez mais elle vous enquinaude, vous adultérise à quelques jours de votre cérémonie de noces ! Elle brillante d’agaceries frivoles, d’atournements et de batifolage. Elle vous emboisse et vous allez pénétrer dans une vie délusoire car vous ne pourrez jamais la ferrer.
Pour elle je n’éprouve nulle envie d’accordement, d’affliction ni d’allégeance et ne me compassionne.
Certes elle demeurera alliciante et fallacieuse mais ne restera qu’une courantine fréquentant la fange d’une crapaudière, ne songeant qu’à ses entrefessons et de jobarder…
Ce n’est que par simple bénignité que je vous adresse cette missive espérant qu’à vos yeux elle se délustrera bien vite et que devant ses doubleries constantes vous la dépriserez.
Je vous supplie de bien vouloir vous disjoindre d’elle et de rompre votre promesse de mariage.
Je vous aime et vous respecte depuis toujours, je me languis de vous et vous implore à genoux de bien vouloir m’épouser.
Avec moi, mon très cher Herbert, vous n’éprouverez jamais de navrances et sachez mon doux et bel ami qu’en mon sein grandiront les enfants de votre propre sans car dans les entrailles de ma cousine Bette qui ne sont que pissatoires ne se développeront que salmigondis.
C’est uniquement pour votre sauveté que je vous ai averti de cette mauvaise tissure.
Je vous aime mon Herbert et ne puis taire mes sentiments.
Je vous impètre de bien faire de moi votre épouse, je vous jure romancerie et fidélité perdurables.
Dans l’attente de la diligence d’une réponse favorable de votre part.
Avec tout mon amour, mon aimé, mon Herbert, je vous aime.


Rosemonde de la Tour Prangarde

Nb : j’ai longuement consulté « l’Obsolète » dictionnaire des mots perdus pour rédiger cette bafouille…


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Amour en argomuche Llumierelive XXL

Ma greluche,

J’aurais voulu t’attriquer un trucmuche pour la St Valentoche, mais j’ai pas besef d’artiche et suis aubé comme une cuillère en bois.

Alors j’ t’ai pissé cette copie que j’ai eu pas mal de mal à écrire car j’ai pas eu souvent le cul vissé sur un tabourlingue de potache et j’en glandais pas une et n’en foutais pas un rayon.

Pour moi t’es aux pommes et je t’ai à la chouette malgré que tu sois pas choucarde avec tes yeux bordés d’anchois, un qui joue au billard et l’autre qui compte les points, mais t’as toujours les chasses qui font roue libre et ça m’émoustille, t’as de gros nibards pendouillant en oreilles de cocker mais je suis à la bonne d’y enfouir ma caboche, c’est comme un oreiller en plumes de volaille.

T’as le tarin à la croche , la mentonnière en galoche, des ratiches à compter sur les finguères d’une pogne , les esgourdes en pavillons de phonographe, t’as presque pas d’alfa sur l’plateau, bref presque une gueule à bloquer les roues d’un corbillard mais t’es jamais à la caille et derrière y a ton derrière, flasque mais si colosse avec l’abricot toujours en folie et de l’uranium dans le greffier. T’as jamais refoulé un aller retour.

J’envie pas Fredo et sa Vonette. Avec ses amortisseurs à la pointe et son beau châssis, elle lui fait porter des cornes à pas pouvoir passer sous la porte, avec tézigue j’peux ronfler sur mes anses, personne te voudras et j’serai jamais cocu.

T’as pas trop de conversation et moi non plus, alors c’est pourquoi qu’on s’entiche bien. Tu troufignes un chouilla, à croire que tu te décrasses au n° 5 de chez goguenot mais comme tu carbures au gros rouge dès le matin et qu’es toujours prête à t’arroser l’avaloir, l’odeur du picrate dissimule et ça te donne de belles couleurs.

J’pourrais t’en vouloir à pas avoir su pisser de côtelettes malgré que je t’ai refilé 4 ou 5 astiblocs dans le tiroir, mais y ont préféré prendre la tangente avant de pointer leurs arpions, en fait malgré qu’on touche pas d’alloques je me vois pas entouré de chiards aussi débiles que leur daronne.

Tout ça pour te dire que je suis aux petits oignons avec toi et que j’ai pas les foins d’être ton rombier.

Je te lichouille les amygdales et tout le toutim.

Ton Totor

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Yo ma princesse ZUC

Fleury sous Lévérroux
14 février 2000gris
23 h de la nuit



Yo ma princesse

Tu es ma nana, ma gonzesse, ma meuf, voilà j’me suis fait serrer par les keuf’,
pour avoir trop fait la teuf,
Enchristé ici depuis six mois, je pense toujours à toi,
comme un chien aux abois,
J’aimerai t’écrire des choses de ouf, que je respire encore ta touf’,
et que je me moque des autres pouf’
Oué ! J’n’ai pas le phrasé qu’il faut, et ce n’est pas mon moindre défaut,
mais jamais, jamais je ne parle faux,
Je n’sais pas dire les mots d’amour, et même quand j’veux faire d’l’humour,
J’suis very, very lourd,
Oué ! Moi j’ai la langue rappeuse, toi tu es ma tueuse,
que j’voudrai rendre heureuse,
Là dans le noir j’vois tes nibards et j’bande comme un clébard,
la couille coincée dans le slobard,
Tu vois c’n’est pas de l’art, pas du Rimbaud, je tague tout ce qui est beau,
mais pour toi j’voudrai mettre le turbo,
J’suis pas né du bon côté du périf’, et j’ai pris des coups dans le pif,
mais demain, j’aimerai t’faire l’amour sans préservatif,
Oué ! J’veux te faire un bébé qui rit,
Oué ! pour toi j’arrête les conneries,
Oué ! j’voudrai que demain on se marie



Ton mec, ton lascar qui t’M
K-rime Halavi


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La lettre tant attendue...de Valentin à Valentine LYS

Une lettre d'amour, le mot n'est-il pas magique ?
Sa couleur, son parfum et puis ce contenu antique,
Ses millions de papillons volant dans l'atmosphère
Lorsque s'ouvre ce pli, une âme s'échappe, sphère
Ensoleillée, d'un matin aux draps que l'on froisse,
Poudré d'un rai parsemé d'or, chassant l'angoisse...


La missive attendue d'un cœur brûlant vos mains,
Chaude et bienvenue, posée sur la table tel pains.
Ces effluves où flotte le grand coquin de Cupidon
Sonnant à cœur joie, l'heure fleurie d'un abandon,
Déroulant pour un soir seulement, ce rouge tapis
Qui feutre, guide vos pas, vers des instants bénis...


Lettre écrite à l'encre du passé, celle d'un avenir,
Tu nous ouvres les portes qui effacent le souvenir
De notre monde perdu semblant tourner à l'envers,
Tes bouquets de roses écarlates, oublis des revers,
Sont une manne pour ceux qui n'y croyaient plus,
Par toi, explosent encore, des amours inattendus...



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Quintette amoureuse ZUCLURON1er MATTHALE LLUMIERELIVE LYS


Je pense à vous dans ma tire écoutant l'été indien,
Vous m'avez quitté par cette nuit d'ivresse,
Sous quelle latitude êtes vous? Sur quel méridien ?

Quand je vous ai joué la sérénade dans ma caisse,


Sur cet air d’une belle et délicate romance,
J’ai cherché les mots qui pouvaient vous séduire,
S’accordant aux pulsations de mon cœur rance,

Et pour votre affection, essayé de m’introduire,


Je ne pourrais fâcheusement, avoir l'outrecuidance,
De dépasser la lettre et par là vous induire,
Par mon miel et l'erreur à une vie d'errance,

Je vous aime, il vous frôle et il va lui en cuire


Ma douce pervenche pourquoi vous êtes vous enfuit
Craigniez-vous le timbre larmoyant de ma voix
Ne vous laissâtes que présage d’ennui
Ma bien aimée j’étais sous l’emprise de l’émoi,


J'avoue ne plus savoir où mon cœur pourrait se poser
Tant d'attentions et de déclarations volent sous vos jupons
Je ne sais si je dois vous croire, laissez-moi transposer

Vos ardeurs à l'époque où nous chantions sous les ponts....

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A toi, Valentin des nuages... Lys

Je sillonne du regard tes voies célestes, tente de t'apercevoir,
Il faudrait un miracle, pour que ce jour semé de roses rouges
M'envoie un signe, un pont d'arc-en-ciel, mais rien ne bouge...
Avec mon âme extra-terrestre, je t’écris malgré mon désespoir.


Je refais nos chemins à l'envers, ceux de nos émerveillements.
Qu'importe ce qui m'entoure...En ce jour je t'offre mes non-dits,
Mon cœur se gonfle de ce bel amour que le très haut nous offrit,
Je suis seule cette route, tracée bien avant nous, celle du présent...


Et tournent les manèges, chantent les oiseaux sur les mimosas,
Il faut avancer, fouette cocher l'attelage qui m'emmène vers toi
Inexorablement... Je m'accroche et j'espère ne pas perdre la foi,
Celle de notre prime jeunesse, qui nous préparait aux combats.


J'imagine pour toi, une vie meilleure, sans souffrance, sans moi.
Un chemin d'espérance jonché de roses sous une pluie d'amour.
Avec une jolie plume venue du ciel, j'écris ton nom pour toujours...

Mon Valentin sur ton nuage pays des merveilles, reçois mon émoi...
 
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#4
Lettres d'amour

Les lettres d'amour sont utilisées depuis l'Antiquité.

Dans la Grèce antique, les poètes écrivaient des lettres d'amour pour exprimer leurs sentiments et dire à leurs partenaires ce qu'ils ressentaient à l'époque.

À Rome, les poètes écrivaient des lettres d'amour pour exprimer des sentiments romantiques aux membres de leur famille.

La plus ancienne lettre d'amour romaine connue date du IIe siècle av. J.-C. et provient d'une période de guerre civile.

Tout au long du Moyen Âge, les tribunaux de toute l'Europe envoyaient des lettres d'amour pour montrer leurs sentiments à leurs conjoints ou prétendants.

Les poètes écrivaient même des lettres d'amour pour les enfants afin d'exprimer leur affection pour les livres ou les personnages pour enfants.

Dans la Grèce ancienne, le terme Lettres de l'enfer était utilisé pour désigner les missives amoureuses.

Cela provenait de la croyance que si une personne ne recevait pas de réponse à une lettre d'amour, elle pouvait créer elle-même une copie magique.

Une autre origine de ces «lettres de l'enfer» provient d'une vieille superstition selon laquelle si une personne laissait tomber une lettre d'amour dans un feu, la lettre brûlerait mais la personne serait indemne.

Au fil du temps, cela a amené les gens à croire que certains sorts fonctionnaient mieux si vous incluiez des éléments spécifiques - tels que des cheveux ou des ongles - dans la lettre d'origine.

Le papier déchiqueté est également devenu plus populaire car il permettait d'écrire plus de pages et d'améliorer la propagation de ces sorts.

Comme autrefois, les Romains écrivaient des lettres d'amour pour exprimer leurs sentiments de passion affectueuse envers les membres de la famille.

En fait, bon nombre de ces premiers exemples ont été écrits par Virgile dans le camp d'Énée lors de la chute de Troia ( Trilogia de Caesaris Suicidis ). Bien qu'il n'était pas présent, la blanchisseuse d'Enée, Pénélope, lui a envoyé une lettre affectueuse concernant l'absence de son mari Enée.

C'est l'une des premières lettres d'amour romaines connues et on la trouve dans presque tous les livres sur l'histoire et la littérature romaines.

Les courtisans de l'Europe médiévale utilisaient les lettres d'amour dans un but différent : pour séduire les conjoints ou les partenaires sexuels d'autres personnes.

Ces lettres d'amour courtoises commençaient généralement par des mots d'admiration pour les attributs physiques de l'autre personne - comme les yeux ou la couleur des cheveux - avant de passer à un amour professant pour les caractéristiques mentales de l'autre personne.

Après cette introduction jaillissante, le courtisan expliquait alors ce qu'il ressentait lorsqu'il était autour de son attribut mental ou physique idéalisé. Il pourrait également suggérer comment il aimerait que son conjoint ou partenaire se sente lorsqu'il est entouré de ces attributs mentaux ou physiques.

Certaines de ces lettres d'amour courtoises typiques se retrouvent encore aujourd'hui dans les chansons et la littérature sur la romance et la cour.

Les lettres d'amour ont été utilisées à travers l'histoire comme un moyen d'exprimer ses affections envers une autre personne.

Certains des premiers exemples existent encore aujourd'hui en tant qu'expressions amoureuses de la passion, qu'elles soient destinées aux yeux des autres ou à ses propres yeux uniquement.

D'autres exemples ont été utilisés tout au long de l'histoire par des poètes et des lettrés comme expression d'un sentiment; ils les ont utilisés pour exprimer leurs sentiments envers des livres ou des personnages aimés qu'ils avaient dans leur enfance.