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Résultat du concours Les couleurs de l'hiver

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
Challenge poétique Frédéric Reboul
CONCOURS : « les couleurs de l’hiver »
du 19 février au 8 mars
résultats 10 mars




Frédéric nous a quitté,
Un poète s'en est allé...
Créa vient de perdre un de ses amis
Nous ne voulons que son nom ne s'oublie..


Aussi les concours des mois de Février seront dédiés à son souvenir...

Un de ses poèmes, médaille d'or en décembre 2018

Canari

Enfermé dans une cage
Clé, liberté, où sont-elles ?
Canari veut tant voler
Oiseau vole


Par chance, la porte ouverte
La fenêtre également
Certainement un oubli
Oiseau vole


Arrivé sur le rebord
Il guette bel horizon
Il hésite puis se lance
Oiseau vole


Il déploie ses belles ailes
Découvre un ciel sans nuées
Dans les airs, il se sent libre
Oiseau vole


Aujourd'hui, il vit tranquille
Voyage de branche en branche
Il profite du bonheur
Oiseau vole





couleurs de l'hiver.jpg



Pour la reprise de cette rubrique, je vous propose un concours sans grandes difficultés, abandonnons cette fois ci les rimes riches, féminines ou masculines ainsi que la métrique…

Thème : les couleurs de l’hiver

Consignes : forme libre mais rimes obligatoires (plates, croisées ou embrassées).
Attention toutefois à l’orthographe et à la ponctuation !


Attendre les résultats avant de poster les poèmes participants sur votre page.
Chaque concurrent pourra envoyer trois poèmes.
Les hors concours seront limités à un par auteur.



Envoi de vos participations sur ma MP
Comme vous devez- vous en douter : besoin de juges !!!


*************************

Challenge Frédéric Reboul
Or.............IBOUJO... 8.98
Argent...........TIERAM... 8.8
Bronze..........MICKY02...8.79



1 L'hiver, la peine florale MICKY02.........6.04

Souffle glacial du matin
Qui es tu? Que veux tu?
Givre épaisse sur mon chemin,
Qui me gèle, comme tout nu.


L'hiver est parfois doux,
Mais pour nous les fleurs,
C'est un moment chelou
Qui concourt à notre malheur.


On voit à peine,
Pendant ton règne,
Le sang coule à peine dans nos veines,
Et nos pétales de s'exprimer jamais ne daignent.


Givre épais et non épaisse…Consigne respectée, quelle bonne idée de faire parler les fleurs ! Mais l’aspect « couleurs » n’est guère présent…
Drôle de conception, mais réaliste pour ceux qui détestent l’hiver, on ne distingue pas les couleurs de l’hiver, mais les douleurs de cette saison.
Attention givre masculin donc « givre épais » non « épaisse »
répétition de « peine »
les fleurs un beau sujet, mais hélas le thème était les couleurs de l'hiver et pas une seule fois vous citez une seule couleur, même si on peut deviner que celle-ci est suggérée à travers les fleurs
lecture agréable, « chelou » pas très harmonieux dans ce poème,
j'aime le dernier vers qui conclu fort bien le poème

********************

2 Le blanc sombre de l'hiver MICKY02..........6.04

Il vient par un soir silencieux;
Les rues désertes et froides
Lui donne un air furieux,
Et à son contact les corps sont roides.


Hiver certains t'aiment,
Pour la glace, les foulards,
Aussi les enfants t'aiment
Pour les bonshommes, les pulls, les mitaines, les manteau et même nos vieillards.


Hiver sais tu que tu terrorises les cultivateurs?
Que tu brises certains rêves,
Car tu givres le fruit de leurs dures labeurs,
Monopolisant leur vécu et rendant certaines vies brèves?


Pour les campagnards tu revêts de tristes couleurs,
Ton vent froid gèle leurs champs,
Ta suaves couleurs blanche est pour eux synonyme de douleur
Et devient de l'ombre de la mort le chant.


Ta suave ( sans S) couleur ( sans S) / leurs durs labeurs et non dures…Il aurait été préférable d’écrire : « tu givres le fruit de son dur labeur »
Certains vers sont vraiment trop longs par rapport aux autres…Un hiver bien grisâtre !
Bonnes idées, mais il y a lieu de se relire et de faire un travail d’écriture pour simplifier le texte. Répétition des rimes « aiment » mal venue, mélange de singulier et de pluriel (Ta suaves couleurs)
Deuxième quatrain vers 5 et 7, un même mot ne peux rimer avec lui même donc« aiment »
rime fausse
vers3 « lui donne » troisième personne du pluriel car « se sont les rues qui lui donnent »
vers8, bien qu'aucune métrique ne soit demandée, vers beaucoup trop long
avant dernier vers « ta suaves » pas de « s »
les couleurs sont peut évoquées, sujet la rigueur de l'hiver qui mènent à la couleur suave de l'hiver
différents aspects sont abordés bien que la vie à la campagne paraît sur année mais reste une approche intéressante
lecture poétique agréable, malgré le vers 8 un peu long, et la répétition de « t'aiment » qui alourdissent un peu la lecture

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3 Poésie d'hivers...TIERAM........8.31

J'aime noircir la page où riment quelques vers
Puis voilant chaque mot parfumé dans l'ivresse
Nous avons partagé la vague des hivers
Car l'invincible amour se couche avec tendresse.


Or un tracé de plume enlace l’univers,
Mais la soif du savoir suit la perle d'adresse,
Que confond le chaos dans l'ombre des travers ;
La nuit revêt souvent l'espoir d'une caresse.


Il fait froid et pourtant rien ne tend à charmer
Le sommet de nos monts vient parfois transformer
Un esprit si vivace au souffle du silence,
Or la neige sourit à la porte du ciel


Au grand creux de l'oubli s'éveille en turbulence
La passion ardente où naît l'essentiel ;
La poésie entonne un chemin d'opulence
Quand la lune s'épanche en ce monde arc-en-ciel.


Consigne respectée et bien au-delà !
Bel écrit, où les couleurs se nuancent en arc en ciel
Écrit en alexandrin, recherche sur la qualité des rimes et l'alternance F/M, bien que pas exigés sont des plus,
petit changement dans l'alternance et l'ordre des rimes qui surprend un peu au 3ème quatrain,
approche original du sujet la couleur de l'hiver source d'inspiration en poésie dans nos poèmes
peu de couleurs mentionnées mais un poème qui commence par noircir et fini sur un arc-en-ciel,
le sujet est bien traité, même si on pourrait s'attendre à plus de couleurs
lecture agréable et fluide, des vers bien construits

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4 Douceurs d’hiver TIERAM......8.8 médaille d'argent

Elle a choyé l’aurore en ces couleurs pastelles
Quand le soleil paraît au plus fort de l’hiver,
On trace sous le ciel un chemin tout ouvert
Et la neige des monts le drape de dentelles.


Puis dans un grand silence on voit les immortelles
Se parer de douceur dans ce froid recouvert,
Elle a choyé l’aurore en ces couleurs pastelles
Quand le soleil paraît au plus fort de l’hiver.


Mais le vent a percé le jour des demoiselles
Comme un zéphyr d’été qui partage un désert
Dans un voile suintant naît un sourire offert.


Telle muse au printemps sous un vol d’hirondelles
Elle a choyé l’aurore en ces couleurs pastelles

Quand le soleil paraît au plus fort de l’hiver.

Fort harmonieux, fort poétique
Super où les couleurs chantent
Le choix de la forme et les consignes étant libres vous avez opté pour un sonnet en alexandrin avec des rimes riches c'est un plus,
mais le choix de vers redoublés est ce bien judicieux dans un CC ou les consignes inciteraient plus à une poésie libre
l'hiver aux couleurs pastelles oui, mais dommage peu d'autres couleurs sont employées
encore une fois votre choix de vers redoublés limite le développement du sujet
lecture agréable et fort poétique le choix du sonnet n'y est pas étranger,
pour une fois le vers redoublé donne force au poème,
petit bémol « un chemin tout ouvert » à l'oreille ou à la lecture sa donne « un chemin toutou vert »
un son peu harmonieux
et« Telle muse » un peu sec, telle une muse ou telle la muse mais hélas pour l'alexandrin

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5 Quand souffle la bise IBOUJO...........8.98 médaille d'or

La fontaine est figée et la prairie est blanche,
Voici le temps du givre et du gris brouillard froid,
Fini les chants joyeux ,plus d'oiseaux sur la branche,
La bise vient de l'est et donne de la voix.


Le sentier est désert et la rivière fume,
Le ruisseau ralentit son murmure éternel,
On sent son cœur lourd, un trop-plein d'amertume,
Lorsque souffle l'Autan, le vent froid criminel.


Les temps vont être durs pour tous les misérables,
Il n'est plus un légume au modeste jardin,
Quelques Cynorhondons , des prunelles minables,
Des fouines et des geais ,se sera le festin.


Et l'hiver a brodé sa dentelle aux fenêtres,
Et les sombres corbeaux ont déserté les cieux,
On n'ose regarder ,au mur, le baromètre
Au village endormi ,tout est silencieux.


Le bise vient de l'Est, en plaintes infinies,
Répétant au matin; "il est loin le printemps" ,
Elle siffle la nuit ,berçant mes insomnies,
Mélancolie ? un peu ! ..mais l'espoir pourtant….


Ce sera le festin…
Véritable tableau de maitre au cœur duquel je me sens vraiment impliquée, magnifique !
Une longue et belle description de l’hiver, bien narré avec la conclusion de l’espoir
Choix de l'alexandrin néo-classique, de belles rimes F/M alternées, faibles pour certaines mais acceptées dans les consignes,
auxiliaire être un peu trop utilisé à mon goût et trop de « et » et « est » s'enchaînent
un hiver bien décrit, dommage encore une fois très peu de couleurs citées bien qu'évoquées à travers tous ces aspects rudes,
manque un peu de couleurs
lecture agréable, un hiver bien imagé


**************

6 L'hiver Gavière MICKY02.........8.79 médaille de bronze

Doux sommeil d'une veille d'hiver
Doux rêves d'un suave lendemain
Dans l'existence de la tendre Gavière,
Une lumière arc-en-ciel trace son chemin.


Que d'aspiration, que de vouloir,
Que de coloration dans son inspiration,
Elle voudrait avoir la chance demain de voir
Son hiver arborant de belles couleurs par son action.


Un hiver plein de neige
Un hiver blanc clair du ciel
Gavière raffole des Boules-de-Neige
Et des petits fours garnis de miel.


Hiver tendre, doux et précieux,
Je prie que demain soit unique,
Car au creux de mes scintillants yeux radieux,
Je nourris l'espoir d'un hiver joyeux ; priait elle dans son monde magique.


Un hiver pour une jeune enfant
Pure, douce et rêveuse
Est coloré de diverses manières, embellissant
Ce moment de fresques miraculeuses.


Une atmosphère féérique, bravo !
Une douce musique en ce poème bien écrit, avec un écart dans le 4ème quatrain.
Certaine sont riches d'autres pauvres mais les rimes riches n'étant pas imposées dans les consignes c'est bon,
attention « neige » et « boules-de-neige » un même mot ne rime pas avec lui même et avec ses dérivés
je suppose qu'il manque un retour de ligne après « joyeuse » ce qui ferai une strophe de 5 vers,
mais la forme étant libre ce n'est pas grave les rimes étant respectées c'est mieux qu'un vers trop long,
l'hiver retranscrit à travers les yeux d'une enfant, si peu de couleurs ici aussi sont citées, mais les mots suivant les évoquent « arc-en-ciel »« couleur » coloration »
lecture agréable, un fond poétique, un sujet émouvant, un bon début mais dommage,
le vers 15 aurait pu être mieux formulé, idem le dernier quatrain mais j'aime dans l'ensemble

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7 La pupille de l'hiver LILASYS.......8.53

La saison d'hiver impose dit-on, son drapeau à mourir!
Les étoiles d'argent illuminent les champs, les villes soumises,
Les flocons de neiges fondent dans les eaux de la Tamise,
Couvrent la terre d'une cape blanche en nos bons souvenirs,


Les jours, ces cotons magiques volent, tels papillons blancs,
Ces petits diamants de larmes colorés, d'un fond de pupille,
Celle du regard travesti d'une beauté comme sac de billes,
Sur le frimas, une palette d'un clair à l'obscur, faits troublants


Paysage brumeux, confus, insensible au tintement du carillon,
Les arbres dénudés, sans coiffure, présage les sens de la nature
Ô bonhomme de neige dont l'enfant décore en fait la signature,
Quand dans l'âtre crépite un feu, aux flammes tel vermillon,


Le calendrier barbouille, déguise la grisaille de ces jours,
La lucarne soupire la comparaison des feuillages en teintes
Comme le soleil moins brûlant repose ses rayons Hyacinthe
Pour toute vie bariolée de nuances hivernales sous abat-jours.


Vision ouatée d’un paysage hivernal, bel écrit
J’aime cette description tout en douceur de l’hiver, l’impression d’être assis près de la cheminée à regarder l’extérieur.
Les rimes sont recherchées, attention un mot ne rime pas avec lui même ou ses dérivés donc « jour » ne peut rimer avec « abbat-jour »
pas vraiment une faute mais on dit un clair-obscur non un clair à l'obscur
un certain nombre de mots de noms et de termes relatifs à la couleur sont utilisés,
vous définissez bien pour vous les couleurs de l'hiver, vous êtes bien dans le sujet
de belles images de bonnes transfigurations des couleurs de l'hiver,
mais une lecture un peu hachée par le manque d'article comme exemple
« tel papillon blanc » serai mieux ainsi « tel le » ou tel un »
idem« tel vermillon » j'aurai vu « couleur vermillon » ou « reflet vermillon »
« comme sac de bille » « comme un sac de bille »
bien que cela peut se dire je trouve que sa coupe un peu sec la lecture

***************

8 La médecine des maux OISEAU LYRE.............8.03

Je m'assieds sur un pouf et laisse chavirer
Mon esprit qui s'emballe en mirant l'extérieur
Sous le bal des flocons qui volent par milliers
Sous un blafard Soleil éclairant leur blancheur
Où leurs branches recréent de par leur différence
Un réel Opéra au scintillant décors.


Dieu déferle en cadence une pluie de brillance
Où chaque étoile blanche est un ange consort
Qui s'invite sur terre en un épais nuage
Recouvrant notre corps d'une rafraîchissante
Incolore caresse où coulent les images
Des songes entichés sur ces âmes chantantes.


Des rêves de magies à l'approche des fêtes
Voilà ce qui ranime en ces temps nostalgiques
Perçus comme attristant où l'accord d'épithètes
Renvoi des attributs loin d'être sympathiques
Pour certains cœurs voyant cette saison glacière
Comme une immense tombe en ce quarté cyclique.


Mais l'imagination qui n'a pas de barrière
Que celles qu'on se fixe arbore son cantique
Où toutes rêveries plus ou moins irréelles
À la chance de naître en y croyant très fort
Afin que cette source intarissable et belle
Soit vu comme le don luisant par son essor.


Alors, n'ayons pas honte, d’avoir foi aux chimères
Qui sont l'incandescence en un songe de paix
La puissance éthérée par excellence aviaire
Offerte par Gaïa en espoir qui renaît
Sous le plumage blanc de ces douces colombes
Qui octroie des instants d'harmonies silencieuses.


En effet c’est ce fil créatif qui m’incombe
Car c’est dans ces instants que notre âme est heureuse
En partageant notre art et notre savoir faire
Afin d’illuminer notre vie de couleurs
En faisant de nos peurs une inspiration claire
Pour lever nos tourments au statut d’inventeur.


Consignes bien respectées dans ce clair obscur hivernal
Un écrit passe-partout bien rédigé un peu long ou l’on oublie les couleurs de l’hiver.
N'ayant pas de consignes particulières les rimes sont bonnes même si pas d’alternance F/M
la forme étant libre aussi vous optez pour le choix d'un alexandrin néo-classique,
une saison qui aspire à la création, comme d'autres peu de couleurs citées mais un certain nombre d'adjectifs et de termes si rapportent,
on ressent bien la couleur de votre hiver, un écrit profond de la réflexion,
une belle lecture, un poème qui se lit bien même si un peu long, un beau message,

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9 Ce qu'on ne vit qu'une fois EDELROSE........7.99

Quand se lève le jour, les concerts d'univers
Vers la tendre atmosphère, incantent les mystiques
Par l'éclair qui annonce, aux vapeurs les éthers
C'est la fin de l'hiver, Aura charismatique


De l'ombre à la lumière, la grâce de l'abstrait
Ruisselle de candeur, où balbutie l'orage
Coule la foudre rouge, un solaire portrait
D'une émotive teinte, Créature sauvage


Se pare le silence, de l'instant délicieux
La nature est un temple, l'a écrit Baudelaire
Je ne vois que tes yeux, transparence des cieux


Chaque rose des sables, vient d'étoiler mes vers
Shérazade des nuits, magnifiées de mystère
Je n'ai vu qu'une fois, refleurir le désert


La ponctuation n’est pas toujours adéquate, mais fort poétique
Belle écriture, mais je ne ressens pas les couleurs de l’hiver.
Choix du sonnet, des rimes alternées F/M,
une fin d'hiver, les couleurs sont évoquées plus que présentes choix poétique qui traite peu le sujet, sujet original,
une belle lecture, très poétique, de beaux vers, de belles références

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10 Visage d'hiver..... LILASYS........8.28

Une blancheur de neige envahit mes grands yeux
Tombent mille flocons sur ce qui est survie
Alcool pur des cieux sous un manteau de pluie
L'aube blanchit la terre où vivaient nos aïeuls


Froides larmes d'un ciel sous poncho duveteux
Sur fond de blanc silence un sol feutré marie
Une abstraite pâleur en poudreuse varie
Et frise la ruelle en un tableau laiteux


Glacée en pur éclat, la glèbe enchanteresse
Moutonne le frimas de grande forteresse
Voyez, Ô bonnes gens, blandice de vison


Sur parterre de lys, il saupoudre de sucre
Le vieux marchand de sable au perlé de blason
L'hiver se campe alors sur ses carats de lucre ...


Une froideur qui ne laisse pas de glace !
Un joli récit bien charpenté pour les nuances de l’hiver
« survie et pluie » rime limite mais acceptée selon les consignes,
choix d'un sonnet en alexandrin
votre hiver est surtout blanc, plusieurs mots et termes se rapportent à la couleur,
un hiver bien décrit
une lecture qui ne chante pas, une recherche de vocabulaire mais qui ne facilite pas la lecture,
cependant des belles images


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11 Floraison d'hiver, LILASYS........7.97

Cette nature en fleurs dessine tout en couleurs,
Massifs de bruyères sur les falaises crayeuses,
Cyclamens roses suaves, en mode joyeuses,
Pour la saison d'hiver où le temps est maquilleur,


La cape du brouillard dissimule la rose de Noël,
Le Mahonia exotique aux folioles coriaces,
Le jasmin d'hiver coloré de jaune a leur préface,
Tout un jardin fleuri pour nos yeux, muséel,


Chèvrefeuille, gros buisson au parfum sans pareil,
Petits bouquets éparts de fleurs cireuses, blanches,
Le camélia aux coloris simples, à bouts de branches,
Arbuste roi de cette saison dite grise, en sommeil,


Le joli Daphné, corolles rosées, discret en bouquets,
Coussins fleuris conjuguent une panachure de feuilles,
Toutes ces merveilles naturelles sont le portefeuille,

De nos hivers qui ont bien des nuances en banquet...

Muséel, vous voulez dire musée L ? musée universitaire de Louvain (je viens de l’apprendre !) Consignes respectées, un feu d’artifice de couleurs !
Plutôt fleurs que couleurs…(muséel ?)
poème sans métrique, forme abba, en rime M/F,
de belles rimes, cependant un même mot ne peut rimer avec lui même ou ses dérivés,
donc« feuille et portefeuille » rime fausse
muséel ??
un hiver bien coloré au travers des floraisons hivernales
l'idée est bonne, manque peut être un peu la description de l'hiver,
mais bien dans le sujet
un poème agréable, avec toutes ces fleurs, offre une lecture intéressante,
dommage la liaison entre le 1er et 2ème vers n'est pas fluide, il manque un article

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12 Voici novembre LUZE..........7.42

La robe verte des fougères
A pris sa teinte de rousseur
L’érable habillé de lumières
A peint ses feuilles en couleur


Éclatement rouge et orange,
Les baies couvrent chaque buisson
Une offrande que la mésange
Picore avec délectation


En petits grains bleus accrochés
Un balancier que le vent pousse
De jolis cadeaux colorés
Touches de plumes sur la mousse


Le chêne a changé de nuance
Le jaune s’est marié au vert
Autour de lui dans une danse
S’harmonise tout l’univers


De pourpre et d’ambre
D’ors et de feux
Voici novembre
Aux tons radieux


Un panorama de couleurs, mais si je ne m’abuse…novembre ressort de l’automne…ponctuation quelque peu absente
Plutôt l’automne que l’hiver, bien que certaines teintes végétales restent en hiver
Poème sans métrique mais avec alternance des rimes F/M,
des rimes riches et pauvres conforme au consignes,
une panoplie de couleurs, mais hélas novembre n'est pas un mois d'hiver et les couleurs que vous décrivez sont celles de l'automne,
bien que dans les régions froides l'hiver semble commencer en novembre et que pour beaucoup de personnes la grisaille de ce mois évoque déjà l'hiver,
vous n'êtes du coup légèrement hors sujet, si encore vous parliez des premiers froids
un beau poème, on ne sent pas assez l'hiver

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13 Tam-tam pluvieux LUZE..........7.07

C'est le triste tam-tam des gouttes de la pluie.
Imprimant sur mon cœur son tempo lancinant,
Le monotone chant des perles de la pluie,
En concert végétal orchestré par le vent.


Imprimant sur mon cœur son tempo lancinant,
Ce chant fait cascader les rondes ballerines
Qui s'amusent et jouent, en tutus scintillants,
Comme autant de bijoux dans de belles vitrines.


Le monotone chant des perles de la pluie
Scande tous les regrets d'un amour éperdu,
Pour ce bel étranger aperçu sous la pluie,
Il n’était pas pour moi , l'aimer je n'aurais dû!


En concert végétal orchestré par le vent,
Ce tableau musical au décor éphémère
Résonne sur les toits, refrain carillonnant,
Qui berce mon esprit de langueur douce-amère.


En concert végétal orchestré par le vent,
Le monotone chant des perles de la pluie,
Imprimant sur mon cœur son tempo lancinant
C'est le triste tam-tam des gouttes de la pluie
.

Sous forme de pantoum, très musical…Toutefois ce tableau pluvieux n’est pas spécialement hivernal…
Belle musique en vers pour exprimer l’hiver ou les couleurs sont absentes.
Écrit en alexandrins
les rimes faibles étant acceptées ça marche, alternance des rimes F/M, mais attention même si la répétition est voulu, un même mot ne rime pas avec lui même ni avec ses dérivés donc ici « pluie »la rime est fausse,
original la musique de la pluie le bruit du tam-tam pourrait nous faire songer à un hiver sous d'autre latitudes, mais hélas il manque de la couleur à cet hiver ce qui était le sujet
un poème intéressant et original, quelques belles images,
mais je trouve mal dit le premier vers « des gouttes de la pluie »

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14 Les couleurs contrastes de l’hiver ELUARD..........7.63

L’hiver est blanc comme neige,
Mon âme de son fardeau s’allège,
Les oiseaux volent en cortège,
Quel beau privilège.


La pluie tombe en fines gouttes d’eau,
Et emplit les fleuves et les ruisseaux,
Les femmes préparent leur trousseau,
La neige colore en blanc les arbrisseaux.


Le soleil voilé, image pieuse et religieuse,
Marche nuptiale et silencieuse,
Saison paisible mais délicieuse,
Qui nous fait oublier la chaleur du soleil radieuse.


Les nuages grisâtres à air maussade,
Qui se jouent de nous, quelle palissade !
Le printemps a pris l’hiver pour ambassade,
Avec l’hiver c’est la grande joie, saison des embrassades.


Belle vision d’un hiver paisible où le silence règne en toute quiétude
Des teintes de l’hiver du blanc de neige au gris des nuages bien écrit avec une recherche de rimes identique par quatrain.
choix de rimes plates sans métrique,
attention «la chaleur du soleil radieuse » mal dit, lu ainsi dans le vers il semble que c'est le soleil qui est radieux
un hiver surtout blanc quelques termes et mots se rapportent à la couleurs, un hiver bien décrit
un poème joyeux qui se lit bien de belles images
cependant il me semble mal dit « la chaleur du soleil radieuse » et« les nuages à air maussades »


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15 Blancheur hivernale GLYCINE.........8.31

La neige a enveloppé de son blanc manteau
Les toits des maisons, les routes et la nature
Brodant sur les arbres de fines dentelures,
Sertissant leurs branches d'étincelants cristaux.


Le soleil dessine de grandes ombres bleues
Créant dans le décor un voile de mystère
Éclairé par magie d'irréelle lumière,
Spectacle féerique éblouissant les yeux.


Chaudement habillé, je sors pour prendre l'air
En laissant sur la neige d'éphémères traces
Avant que disparaisse le tapis de glace

Annonçant le printemps qui remplace l'hiver.

Magnifique tableau…de maitre ! Harmonieuse lecture
Gentille et jolie féerie de la saison hiver
Choix de l'alexandrin, rime abba M/F,
la couleur est donnée dans le titre, on la ressent dans les descriptions faites d'un beau paysage d'hiver,
un poème qui se lit bien, une agréable lecture, cependant un hiver peut être un peu gentillet
petit non sens à mon goût dans ce vers « Éclairé par magie d'irréelle lumière, »
puisque vous dite plus haut que c'est le soleil qui éclaire du coup rien de magique et d’irréel

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16 Souffle d'hiver... TIERAM.....8.02

Quand l'hiver nous surprend il rend l'âme morose,
La belle métropole est sous le projecteur,
Pour annoncer Noël aux enfants dans leur cœur
Les couvrir de présents en chemin si l'on ose,


Mais je pense souvent à ce libérateur
Que fait-il pour tous ceux vivant dans la psychose,
De la guerre et l'oubli d'un temps consolateur ?


J'aimerais tant semer une graine de rose
Afin qu'elle parfume un espoir enchanteur
Même Dame nature ouvrira d'une osmose
La délicate fleur de ses mains qu'elle arrose,
La rose de Noël charmera de bonheur
Les petits, seuls les grands ne reflètent la chose.


On pense chaque fois survivre à la rigueur
Et créer dans le noir cette paix qui s'impose,
Mais s'étend chaque hiver l'ombre de la rumeur,


On voudrait que l'hiver joue un chant virtuose
Pour tous les délaissés de notre créateur ;
On entend dans la nuit le peuple accusateur
Défier le silence ô ! Rêve grandiose.


Chapeau bas pour les rimes et pour la forme
Un beau poème mais qui manque de couleur
Choix de l'alexandrin, de belles rimes avec alternance F/M, une petite répétition d'hiver entre le vers 16 et 17 qui aurait peut être pu être évitée
un hiver aux couleurs de Noël, si peu de couleurs sont citées elles sont bien exprimées pour autan,
un sujet bien traité dans le fond et la forme
un poème qui se lit aisément, une belle lecture,




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17 Hiver en nuances froides et lumineuses...PROSE16.........8.60

Les ailes sombres de la nuit
Se sont parées d'hermine blanche
Au ciel d'opale l'astre luit,
Le bel hiver prend sa revanche.


Des angelots aux colliers de diamants
Volètent au gré d'un glacial blizzard,
La pâle fontaine au miroir étincelant,
Allume le lampadaire au halo blafard.


Les toitures ornées de dentelles immaculées
Éclairent Nyx, émergeant de sa noirceur,
L'église a revêtu sa robe de soirée,
Le coq blême du clocher dort en sa torpeur.


Les pas craquants des passants pressés s'effacent,
Un silence pur s'élève aux cieux étoilés,
Séléné s'embrume, se voile la face,
Les yeux tristes du « sans-abri » se sont voilés.


Enroulé dans sa couverture de fortune,
Il gît sous le porche, transi par un froid polaire,
Ne sent pas la faim, ne possède pas une « tune »,
Je tends ma main, son visage livide s'éclaire...


Vision glacée, réchauffée par ce geste d’humanité, fort poétique

Une journée et une nuit d’hivers décrites d’une belle facture, ou l’on ressent le froid et la pâleur de cette saison, en conclusion, un beau rappel à l’ordre.
Rimes riches et pauvres, la richesses des rimes n'étant pas exigées c'est bon,
attention un mot ne peut rimer avec lui et ses dérivés, donc « fortunes et tunes » rimes fausse les rigueurs du classique n'étant pas exigées ça peut passer les dérivés si ça ne fait pas répétition,
même si peu de couleurs sont présentes elles sont bien imagées cependant,
avec une pensée pour les sans-abris
une belle lecture, une description bien poétique
je trouve juste dommage pour votre rime fortune avec tune de passer d'un vocabulaire recherché à un langage familier bien que dans certains cas cela ne gène pas



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18 Derrière les volets MARYVELO............7.02

Écoute du silence dans mon lit je paresse.
J'ouvre les volets et mon regard s'éblouit
A l'image d'un paysage par mes yeux cueilli.
Ouatée la neige floconne en délicatesse.


La marche velours du chat dessine des traces.
Immaculée la fontaine a vêtu son linceul,
Bruits sourds,lointains,elle frémit de ses ondes, seule.
Ce décor chat et fontaine le dédicacent.


La terre apaisée de cette blancheur impériale,
La nature fière tremblotte sous ce cérémonial,
Fondante ou gelante, la neige inspire mon crayon.


Nuages lenticulaires changent l'horizon,
Hélas la poudreuse fond,mais au coin du feu
Matou roux ronronne perché sur son guéridon.


Belle image de la découverte de l’hiver
Manque une rime avec « feu » (dernier tercet), « tremblote »
Tout en douceur mais absence de couleurs…
La qualité des rimes et la forme du poème n'étant pas imposées dans les consignes
vous avez opté pour un sonnet cependant attention à l'ordre des rimes dans un sonnet « feu » n'a pas de rime,
bien que la métrique ne soit pas imposée, il me semble que certains vers ne soient pas des alexandrins d'usage pour un sonnet,
le sujet un hiver couleur de neige, une scène hivernale,
une belle description d'une scène hivernale la neige et le chat près du feu.

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19 Hiver à la campagne MARYVELO.........7.42

Dès l'aube frileuse les lumières percent,inondent la nuit.
Portes volets grincent s'ouvrent aux paysages enneigés.
Les châtaignes et le pain à beurrer grillent dans la cheminée,
Tandis que dehors monte le parfum de bois brûlé et de suie.


Les vaches descendues des alpages séjournent à l'écurie.
Le fermier panse son bétail,souffle court haletant.
Chaussés de bottes fourrées gambadent les enfants,
Ils attendent la traite pour un verre de lait à boire sur la paillis.


Les heures du jour persistent peu et cavalent à travers les persiennes.
L'hiver s'installe de chagrins pluvieux et de froidures.
Serait-ce la saison à la lecture, à l'écriture,aux engelures ?
Des instants sombres et blanc les chiennes sont les gardiennes.


Les arbres pleurent de leurs longs membres dénudés,
Enracinés profond,les plus rustiques résistent aux frissons,
Source de leur imagination la grâce des flocons,

Sublime danse du ruisseau qui partage ses reflets.

Un instant de campagne où l’on attend le début de l’hiver quand le travail du paysan continu.
Très belle description mais les couleurs ne sont pas au premier plan
Vu le peu de consignes on peu dire qu'elles sont respectées cependant des vers un peu longs
sujet un hiver rurale la couleur est peu présente,
un poème qui se lit bien malgré la longueur des vers, une jolie description d'un hiver à la ferme

HORS CONCOURS

Couleur d'hiver ZUC
(de l'automne jusqu’au printemps)


Vert prairie, d'eau sombre, boueuse,
Bleu ciel, pâle, froid, cristallin, électrique,
Jaune vert, brûlée, séchée, l'herbe frileuse,
Ocre marron, brun, roux, la forêt hépatique,


Gris sale, venteux, poussiéreux le vent du nord,
Noir charbon, les nuages, le soir, la misère, l'hiver,
Orange mécanique, les guirlandes, les vitrines, l'étoile d'or,
Blanc maladif, la lumière, le gel, la neige fondant, la rivière,


Rouge feu, l'horizon, le hou, les manteaux, les joues, le nez,
Jaune vif, le soleil, les rires, les jours qui grandissent,
Bleu franc, l'espoir profond, limpide, printemps vous revenez,.
Vert tendre, frais, le renouveau, nos yeux qui reverdissent.


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Les cerisiers d'hiver !!! LILASYS

La saison parfumée des Kôyô au Japon,
Une magie où les arbres sont en fleurs roses,
Les cerisiers d'hiver en tableau font la prose,
En allées, paysage aux feuilles rouges, crépon,


Le carmin des érables se mêle au rose des Sakuras,
Un enchantement pour une nation fière,
La nature, tel carillon, en bout de cuillère,
Éveille la froidure de ce temps, en un air d'opéra,


Au parc Jomine de Saitama, sentez les parfums,
Six cents, pour être dans le bon compte,
Très réputé pour ses Momiji, les érables en contes,
Quand la floraison est un joli jeu pour séraphins....

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Mettre des couleurs à l’hiver Llumierelive


Lovée frileusement près de l’âtre
Je perçois l’hiver en blanc grisâtre,
Envahie dans une blême morosité
Dans cette sinistre et froide immensité,

M’ébrouant de ces brumeuses méditations
Me décide à mettre fin à ces lamentations,
En l’éblouissement d’une vision nouvelle
Attendant des lendemains l’étincelle,

La gelée matinale scintille au levant
Révélant ses prismes de diamant,
Le firmament couronné d’azurée chatoyante
Me laisse prévoir une descendance flamboyante,

Je devine sous cette terre endurcie
L’exaltation d’une verdoyante éclaircie,
Dans le souffle prochain d’une flore printanière
Je m’éveille et émerge de ma tanière.


Un grand merci pour les participants et le jury, avec une pensée particulière aux proches de Frédéric Reboul




 

Pièces jointes

Dernière édition:

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#3
dépêchez vous avec le réchauffement climatique il n'y aura bientôt plus d'hivers
alors accrochez maintenant ses couleurs, apportez vos témoignages pour les générations futures
ou simplement pour vous amusez
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#8
nous envisageons de dénommer chaque années le CC de février "Chalenge poétique Frédéric Reboul" qui sera en poésie libre
si toute fois Lucie est d'accord et si personne ni vois d'inconvénient
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#9
Maintenant dans ce drôle d’hiver,
Le poète écrit ses plus beaux vers,
Il faut aujourd’hui pousser vos cris,
Mélanger ensemble tous nos écrits,
Le vouloir trop long ou trop court,

Et être représenté dans ce concours.
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#13
allez les créapoètes encore quelques poèmes pour ce CC qui portera désormais le nom de "chalenge poétique Frédéric Reboul"