Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Résultat du concours VARIATIONS AUTOUR DU "BLEU"

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
Concours Variations poétiques autour du « Bleu »

bleu.jpg

Du 7 juillet au 7 août
Résultats 10 août


Thème : Variations poétiques autour du Bleu


Consignes :

Choisir un titre original et percutant, il comptera dans les notations.

Toutes formes acceptées : classique, néo-classique, libre, sans rime obligatoire, acrostiches, prose…

Toutefois si vous optez pour un sonnet vous devrez appliquer les règles du classique, si vous débutez en forme abab vous devrez l’appliquer tout le long de votre poème, idem si vous choisissez l’alternance des rimes F/M
En classique et néo-classique bien compter le nombre de pied, préciser "néo-classique ou classique" pour la correction des jurys concernant les diérèses et synérèses.



Attention à l’orthographe, aux répétitions et à la ponctuation !


Attendre les résultats avant de poster les poèmes participants sur votre page.
Chaque concurrent pourra envoyer trois poèmes.
Vous pouvez également participer en hors concours.


Envoi de vos participations sur ma MP.
Comme vous devez- vous en douter : BESOIN DE JUGES !!! Me contacter sur ma MP.


Chef de jury Llumierelive

*****************



Médaille d'or LILASYS 9.20
Médaille d'argent ZUC 8.50
Médaille de bronze LUZE 8.15

Bleus OLIVIERW 7.04

J’ai plongé dans le bleu lagon de l’océan
Et dans le bleu gris de ton regard
Un oiseau est passé dans le bleu azur
Du ciel, Dans l’horizon bleu nuit
Mes pensées sont couleur bleu pastel
Sur la toile j’ai peint un bleu marine
Pour le bateau, un bleu turquoise
Pour les flots, je rêve bleu outremer
De prendre un avion bleu cobalt
Et m’envoler vers l’infini bleu saphir
Je t’offrirai des fleurs bleu lavande
Je te donnerai des baisers bleu céleste


Le titre manque d’originalité ! Ponctuation absente, mais une véritable symphonie de bleus
Pour le titre un peu simpliste, les consignes stipulées « titre originale et percutant »
Poésie libre, manque quelques virgules, bien que sujet je trouve un peu trop de répétitions de bleu, attention des fleurs bleues et des baisers bleus je comprends ce que vous vouliez exprimer mentionner la couleur donc il, aurait fallu mettre entre guillemet dans ce cas.
le sujet est bien présent, du bleu à chaque ligne,
Comme déjà mentionné je trouve trop de répétitions du mot bleu, bien que j’en comprends l’idée, un peu plus espacé aurait peut être été mieux et parfois mal formulé, mais j’aime bien tout de même



******************
2 Bleu de mer OLIVIERW 7.31

Le temps s'est arrêté, je suis enfin heureux
Où je suis ? Je l'ignore ! Quelque part sur Terre
Peu m'importe l'endroit, tant qu'il est chaleureux
Je sens soudain un doux vent venir de la mer.


Je ne rêve pas, tout est réel, un décor
Fabuleux devant moi, je marche lentement
Vers le lointain, il fait chaud, je vois encore
Les rais du soleil me saluer tendrement.


Bleu de mer, ma vie à cette couleur bonheur
Je suis au paradis, j'oublie pour un soir
Qui je suis, je garderai au fond de mon cœur
Ces souvenirs, à la lune, je dis bonsoir !


Un parfum d’iode et de liberté, magnifique atmosphère mais le titre manque d’originalité
Pour le titre manque un peu d’originalité comme demandé dans les consignes,
forme alexandrin néo-classique sans alternance de rimes f/m, attention vers 7 et 11 ne comportent que 11 pieds, forme ABAB, quelques rimes suffisantes, attention un mot ne peut en théorie rimer avec lui même et ses dérivés « soir et bonsoir » rime fausse , « ma vie à cette ... » pas d’accent à « a » « je suis » un peu trop souvent répété
le sujet se laisse deviner, vous êtes dans un univers bleu, on dit le paradis blanc en général, mais un paradis bleu pourquoi pas, personne n’est revenu pour le dire,
un poème qui respire zénitude, qui se traîne un peu du fait des répétitions de « je suis »,je trouve que la lecture bute un peu sur le vers 9, mal formulé à mon goût



*****************

3 Les bleus au corps. LURON 1er 7.58

Ok pour les bleus, mais pas au foot, d’accord !
J’veux parler ici de la couleur intérieure d’abord,
N’essayant pas d’en faire un petit record
Mais un beau rêve cobalt très bien dehors.


Les bleus au corps,
Sur l’azur en décor,
Ce bleu intense sans justaucorps,
Qui cachait mes bleus bicolores.


J’voulais jouer au conquistador,
Pourtant j’n’étais pas un cador,
J’aurai préféré un beau bleu fluor,
Et en mer prendre mon essor.


Montant dans l’hélicoptère bleu birotor
Je devins bleu pale en croisant un condor,
Qui volait dans le même corridor,
Fier, sans barreau, il était le ténor.


Mais au bleu du ciel, je désirais du soleil : L’or !
Pour enfin courir sur la plage, faire du sport,
Retrouver le bleu lavande dans le massif des maures,
Où la balade au grand air est mon plus grand trésor,


Heureux, mes vaccins ont fabriqué des anticorps,
Qu’en cette année de JO, on soit les plus forts,
Reflétant le bleu de notre drapeau tricolore,
Enfin pouvoir entrer dans le bleu des Cœurs.


Léger et amusant, plein de gaité, bon choix de titre
Pour le titre ce n’est pas la grande originalité mais on peut dire qu’il est percutant,
forme rimes plates en « or » sauf pour le dernier vers « cœurs » ne rime pas mais l’on peut dire qu’il s’agit d’un trait d’humour sauf que pour les consignes je ne sais ce que je dois faire faute ou pas faute ? Attention « corps et justaucorps » un mot ne peut pas en principe rimer avec lui même et ses dérivés,
« j’aurai préféré » conditionnel présent et non le futur donc « j’aurais préféré », le massif des Maures « m » majuscule nom propre
Le sujet bien présent, abordé avec humour, une variation de bleu plus sportive que poétique mais ne sommes nous pas dans un CC , serait ce suffisant pour décrocher l’or
Un peu de fantaisie dans ce poème, les rimes plates pas toujours du meilleur effet pour la légèreté mais une lecture sympathique avec un p’tit trait d’humour à la fin



***************

4 La Vénus bleue MIDNIGHT 7.64

Elle m’a fascinée
La première fois
Que je l’ai vue
J’ai flashé réellement
Sur son bleu profond
Presque électrique
Comme une éponge
Mes yeux ont plongé
Dans l’histoire antique
A couleur contemporaine
Dans ce cube de verre
Elle m’a bluffée
Par sa modernité
Et son impression
De peau en velours Klein
J’avais envie de l’effleurer
De la garder comme un saphir
Au fond de mes yeux éblouie
Comme dans le grand bleu
S’immergeant dans la couleur
Feuilletant son histoire
Dans la grande bibliothèque
Au cœur d’Alexandrie
Rêveuse,
Dans son corps de pigments
Caressée par l’or bleue
Méditerranéenne surnaturelle!


Ponctuation à revoir, bien mené, bon choix de titre
Pour l’originalité du titre ça peut le faire une Venus bleue,
poésie libre, aucune ponctuation mais les coupures et retours de lignes compensent pour la bonne compréhension, « mes yeux éblouis » et non « éblouie » « son corps de pigments caressé» pas de « e » « l’or bleue » or masculin pas de « e »
Le sujet interprétation originale, le bleu est bien présent, variation poétique il va s’en dire,
Une belle lecture se lit aisément malgré le manque de ponctuation, j’aime bien toutefois

*****************

5 Le lapin bleu AGATHA 7.16

Mémé j’aime pas le fromage bleu
Tant pis pour toi mange le pain
Dans la ferme de Machin
On mange bleu rouge vert
Patou a un tablier bleu
C’est jeudi y a pas d’école
Elle aime pas le bleu c’est vrai
Sauf la sainte vierge sur la cheminée
Qui fait des miraculouses
Comme la mémé du Doux
La mémé qui faisait l’école
Et qui aimait le bleu
Quand elle voulait cacher un mot
Elle disait bleu et on devinait
Oh comme le ciel est...
Bleu ! mais enfin les enfants
Vous voyez bien qu’il pleut
Elle avait un grand tablier bleu
Plein de craie comme ses mains
Elle disait bleuet
Et moi je l’aimais bien
Le pépé il fumait la pipe
Avec de la fumée bleue
Et du tabac gris
Il disait c’est une blague
Il avait une blague rouge
Pour mettre le tabac gris
Moi je serai maîtresse
La maîtresse l’a dit et moi
Je veux lire tranquille
Dans mon coin sans les petits
Sans les disputes au jardin
Mais je vais plus au jardin, j’ai peur
Parce que j’ai pas le droit de le dire
J’aime pas le bleu
J’aime le ciel gris plein de pluie
Pour me cacher dans la cabane
Où elle est encore celle-là
Elle lit toujours, lire à quoi ça sert
Ça sert à moi, les lapins sont bleus
Et j’ai pas peur
Maintenant que je suis vieille
Je me suis acheté un lapin bleu
Pour dormir dormir dormir .


Ponctuation absente, dommage…Au fil des souvenirs de l’enfance et d’un lapin bleu, mais un peu décousu
Pour l’originalité un lapin bleu pourquoi pas bien que cette sorte de race existe,
poésie libre, manque de ponctuation, des répétitions de bleu mais voulues,
Le sujet le bleu est bien présent à toutes les sauces, une histoire enfantine où le bleu à des goûts d’autrefois,
Une belle lecture, une écriture avec un côté enfantin,




****************

6 Ysatis ? AGATHA 8

La dame en renard bleu de Sibérie
Passa dans le wagon
Dans son manteau de renard bleu
Un jeune moujik dit : Ysatis ?
Elle répondit : je te donnerai du knout !
Du knout de votre main ? quel honneur !
Il avait le blues et jouait sur la balalaika
The blue note..
Dehors les bouleaux sur la neige bleuie
Se rapprochaient dans la tourmente.
Les flammes bleues du tender
Volaient superbement dans l’air.
A Omsk, le Transsibérien s’arrêta
On vendait des choux bleus sur le quai.
La dame à la fourrure, les mains dans son manchon
Se blottit dans le coin comme Anna Karénine.
Novosibirsk Krasnoiarsk
Vladivostok se rapprochait
Les fumées bleutées des usines
Gelaient dans l’air glacial.
Un soldat magnifique prit Anna dans ses bras.
Oui c’était bien de l’Ysatis
Le bleu chaud de l’amour éternel.
Je vis tomber trois gouttes de sang bleu !
Ysatis Ysatis !!!


Magnifique ambiance (pour le moins gelée), Ysatis fameux renard bleu, titre très original
Pour l’originalité un titre énigmatique bien qu’il n’évoque pas forcement le bleu mais c’est bon,
bien que se soit voulu la répétition « de renard bleu » coup sur coup est un peu dommage,
poésie libre
Le sujet le bleu bien présent sous différentes formes pour décrire un atmosphère,
Un poème qui fait voyager comme un récit de voyage, j’aime bien




******************

7 Palsambleu ! AGATHA 8.12

Je n’ai vraiment rien à en dire
De ce bleu qui tant vous inspire
Je ne connais pas le bleu souverain
Qui le matin ouvre votre rideau
Ni le bleu des marins

Au fond de l’horizon
Je n’ai connu il faut le dire
Que de grises passions
Et de vertes cerises
Dont j’avalais le noyau bleu
Je crains les lumières d’azur
Qui nous emmènent dans le faux
Les néons les flottaisons sûres
Qui durent le temps de le dire
Mais j’aime le bleu prolétaire
Celui des hommes de labeur
L’odeur des gauloises bleues
Sur les chantiers de miséreux
C’est la couleur du prolétaire
Moins salissante plus résistante
Et modeste comme je suis
Et le bleu du fromage bleu
Sur les tables des malheureux
Qui gagnent un kilo en trois jours
A faire du travail de pègre
Je ne connais ni les voiles ni les tentures
Ni les bleus hasardeux d’aventures
Je sais les bleues moisissures
Des restes de garde-manger
Avant que n’arrive salaire
Fin de mois halte de misère
Et les quelques sous du bon Dieu !


Ponctuation absente mais qui « passe » vu toute cette panoplie de bleus, au rythme des pensées, bon titre
Pour l’originalité du titre moyen, mais il était demandé aussi percutant donc on peut dire qu’un vieux juron est percutant donc je valide, pas de ponctuation mais les retours de ligne et la découpe des vers en permettent une bonne lecture, petite répétition de « prolétaire »
Le sujet le bleu bien présent, bien que vous dites ne pas connaître ce bleu, vous en parlez fort bien, et vous l’évoquez de multiple façons, sujet bien traité
Un poème plaisant à lire, juste à mon avis deux passages auraient pu être mieux dit,
la répétition de « prolétaire » aurait pu être évitée, et « le bleu du fromage bleu » aurait pu être mieux formulé et vous auriez eu 10/10 pour l’appréciation,
mais j’aime le fond et la forme


***************

8 Le bleu de travail ! MIDNIGHT 7.75

Il portait la salopette bleue
Saperlipopette
Marcel et les brodequins
Même les jours fériés
Toujours
Son opinel dans la poche !


Le dimanche
C’était le Litron de rouge
A lire un SAS au coin du bar
Et puis arrivaient les congés payés
C’était l’évasion dans la forêt
A la tournée des grands Ducs
Aux champignons avec les chiens
Où la pêche à la truite


Il fumait des gauloises bleues
Volutes partent en fumée
Toujours droit dans son bleu
Oui, c’était un prolétaire
Résistant de première heure !


Il portait la salopette bleue
Le Marcel et les brodequins
Même les jours fériés
Toujours
Son opinel dans la poche !
Pour le casse-croute



Ou la pêche à la truite/ volutes partant
Ponctuation à revoir, un tableau fort bien dressé de l’ouvrier du siècle dernier, d’où le choix du titre
Le titre manque un peu d’originalité à mon goût et je ne sais si la pénibilité du labeur qu’il évoque le rend plus percutant, et pourquoi un point d’exclamation ? Idem après « son opinel dans la poche » et « résistant de première heure »
manque de ponctuation mais là aussi les retours et sauts de ligne compensent
« volutes partent en fumée » manque l’article « les » cela aurait était mieux et faute de temps après l’imparfait soit continuer à l’imparfait ou utiliser le participe présent « les volutes partant en fumée »
Le sujet évoqué à travers un souvenir celui du bleu de travail,
Un poème plaisant quelques petites maladresses, un écrit avec un côté enfantin, vu avec l’œil d’un enfant, le souvenir d’un papa ou d’un grand-père, j’aime bien




****************
9 Les jardins Majorelles MIDNIGHT 7.27

C’est un jardin secret
De la maison bleue
Sa fontaine magique
Ses pots colorés de plantes
Ce jardin nostalgique
Dans le bleu Majorelle
Ou j’aime flâner
Dans la quiétude du jour
Le soleil au rendez-vous
Comme une promeneuse
Dans les rêves
De Yves Saint-Laurent
Cet endroit protégé
Loin de la foule
Où la nature et la beauté,
L’harmonie règne
Paisible au milieu des cactus
A s’abreuver à la fontaine carré
D’un bleu intense



Dommage, l’absence de ponctuation hache un tant soit peu le poème, une belle teinte majorelle
Un joli titre, mais pas très percutant toutefois,
poésie libre comme pour d’autres pas de ponctuation mais des retours de lignes et découpes qui rythment la lecture, attention Les jardin Majorelle « Majorelle » nom propre pas de S, « fontaine carrée » oublie du « e »
le bleu du jardin Majorelle, un bleu qui évoque le voyage, le dépaysement, le Maroc,
Un poème plaisant qui se lit bien, un beau jardin



***********

10 Aux bleus de mon cor pour un vers de pastiche. LURON 1er 7.46

Ok pour les bleus, mais pas de doute, d’accord !
J’veux parler ici de ma douleur intérieure d’abord,
Empêchant ici de vous faire un impressionnant score,
Mais donnant une belle trêve cobalt à mes efforts.


Aux bleus de mon cor.
L’azur n’est plus mon décor,
Ce bleu pour juste le son du cor,
Qui masquait mon bleu unicolore.


J’voulais rouler au con qui t’adore,
Pourtant, il m’irritait comme un picador,
J’aurai préféré danser sur le Danube bleu fluor,
Et avec une partenaire prendre mon essor.


Démontant mon artère, voyant le bleu éclore,
Je devins bleu pale, rêvant comme un con dort,
Qui survolait pour que le mal se détériore,
Fier, pieds nus, je devenais plus fort.


Mais au bleu de travail, je souhaitais un miel d’or,
Pour enfin parcourir la plage, ôter l’inconfort,
Humer la lavande bleue et profiter de son apport,
L’escapade au grand air est mon plus cher trésor.


Heureux, mes mentors ont fabriqué des anti-cors,
Qu’en cette année olympique, mes pieds soient indolores,
Ajoutant le bleu à mon chapeau bicolore,
Que ce mal blanc tournant au rouge soit enfin dehors.



Un « pastiche » de votre 1er poème, emplis de jeux de mots
Un long titre certes percutant et original puisque pastiche de votre propre poème, donc identique rime plate en « or », je peux relever la même faute sur « j’aurai »
Un pastiche où le bleu est présent comme dans l’original mais du coup je ne sais comment noter votre interprétation du sujet « le bleu »
orignal en soi mais pastiche d’un poème lui même original, un joli travail tout de même,
je ne sais si l’idée de pasticher un autre texte du CC est une bonne idée, donne à la lecture un goût de déjà vu



****************
11 Fleur bleue PAT38 8.14

La fleur attendrie a virevolté,
L'indigo de ses perles goutte
Aux particuliers artifices d’août,
Vers les myosotis secrets...


Mais le geai campait à grande hâte,
Sa couleur fine et souple bel exemple
Ondulait dans ce ciel trop ample
D'une colonie d'ibis écarlates.


Mes larmes bleutées par la pluie
Le temps qu'un rêve chasse le fade nuage
Entre le gris et le bleu l’averse ou l’orage .
L'iris royal naîtra à la douceur d'une nuit.


Diadème déployé à l’ultime gloire
Du couchant porter au géant,
Emportant les mots bleus à l'océan
Dans l' immensité de notre histoire.


Très poétique et harmonieux, titre à double sens bien choisi
Un titre peu percutant et peu original, mais joli comme cette fleur bleue,
forme rimes ABBA néo-classique sans tenir compte des rimes f/m et des rimes plurielles et singulières, virevolté et secret rime pauvre
« porter » faute participe passé « é » ou « ée » car je ne sais là s’il s’agit du diadème ou de la gloire qui est porté « e » au géant
le sujet exprimé a travers les fleurs, il est bien présent
un beau poème, un fond de nature très poétique,

****************
12 La piscine PAT38 7.41

Dans ce vaste bleu lagon
Les baigneurs s’offrent au bassin
Plongent en vrille dans ce fond marin
Tels des danseurs mi- hommes mi- poissons...


Quelques sirènes dansent dans la houle
Sur un tapis d’émeraudes diamantées
Leurs longues chevelures se déroulent
S'offrent à l’autel des berges chaudes et dorées...


De petites barboteuses dans leur parc
S’adonnent au jeu du toboggan de gré
L’écho glisse au centre de l’arc
Porter par de sauveteuses bouées …


Ciel ouvert au centre du tournesol
Une multitude aux cérames marines
Harmonise la danse des nymphes aquacoles
De l'olympique piscine .



Un titre simple et énigmatique mais pas trop original, poème rimé mais avec un certains nb de rimes pauvres,
le sujet « le bleu » se laisse plus deviner qu’il n’est présent, il est évoqué c’est aussi une façon subtile d’en parler, mais je trouve qu’il n’est toute fois pas assez présent
une bonne lecture, de belle images rafraîchissantes, mais est ce parce que je ne suis pas amateur de baignades et de piscine, je n’ai pas trop accroché Charmantes visions titre apparenté au bleu mais qui pourrait aussi ressortir de loisirs


**********

13 Le bleu de Lucette ZUC 8
(d’après la chanson de P.Perret : le cul de Lucette)

Parfois j’ai les boules, je me fâche,
Et j’en veux à ces blancs becs qui font tâche
Alors je vois rouge, ça c’est le bouquet,
Je descend au troquet,
Me j’ter un p’tit blanc
Avec tous ces glands.


A vous qui voyez du gris partout,
Vous qu’avez les idées noires,
Qu’en vous lorgnez un p’tit trou,
Dans la couche d’ozone en maigres espoirs


Vous vous dites mais qu’il est beau ce bleu,
S’en vouloir être prétentieux,
Vous voilà bien orgueilleux,
Bien que j’en bave, redonnez moi s’en un peu,


Y à d’abord le bleu Franc
Celui qui sort du rang,


Y’a le bleu du drapeau,
Avec la peau fripée dans le dos


Y a le bleu de travail
Celui qui renifle la gousse d’ail,


ça c’est le bleu de pépé
Qu’était mécano à la ratp


Y’ a le bleu de tes yeux
Qui nous promet les cieux,


Y a le bleu électrique,
Qui vous met la trique,


Et le bleu d’éthylène,
Qui m’rappelle la p’tite Marlène,


Puis y a le bleu marine,
Qui m’fait penser à Marine,
Uniquement pour la rime,



Mais il y a le joli p’tit bleu de Lucette,
Celui là vous ne le connaissez pas,
Y a bien que moi qu’en ai la recette,
J’en consomme tous les soirs après le repas,



Y a le bleu d’l’océan,
ça c’est un vrai géant,


Y a le bleu de la mer,
Avec un p’tit goût amer,


Et le bleu des montagnes,
Son grand air vous gagne,


Et le bleu aristo,
Que l’on trouve que dans les châteaux,


Puis y a le bleu du ciel,
ça c’est une véritable merveille,


Et le bleu primaire,
Qu’est fait pour les prolétaires,


Et y’a les bleus au cœur, et les bleus à l’âme,
des qui vous mettent des p’tits coups de lame,


Mais il y a le joli petit bleu de Lucette,
N’essayez pas de le compromettre,
Vous qui n’avez pas la vue bien nette,
Il ne s’utilise que par un grand maître,


Y a le bleu indigo,
Rond comme un gigot,


Le bleu nuit
aussi profond que l’ennui,


Et le bleu outremer,
Celui qui plaît aux mémères,


Et le bleu layette
Qui fait un peu mauviette,


Le bleu de Marie,
Qui ne laisse pas voir la lingerie,


Puis y a le bleu de la gendarmerie,
faut pas faire de conneries,


Et le bleu de la stroumphette,
Celle qui se prend pour une nymphette,


Mais il y a le joli p’tit bleu de Lucette,
Fondant comme une sucette,
Aux jolies couleurs de violettes,
C’est vraiment le plus beau bleu de la fête,


Alors messieurs les gris bleus,
les palsambleu, et les morbleu,
Vous qu’avez les genoux calleux et les yeux globuleux,
Les bleus d’Auvergne et les bleus de Bresse,
qu’on déguste après la messe,
vous les p’tits bleus, les bitos, et les bleus bite,
Passez votre chemin et vites !
Car le joli p’tit bleu Lucette,
C’n’est que pour ma zette,
Un bleu roi,
Qui n’est fait que pour moi
Une véritable œuvre d’Art,
Quand je la vois, je sort mon dard dare-dare,
Et la grosse veine bleue se gonfle,
Je m’extasie, je transpire, je ronfle,
je crache un dernier vers,

je suffoque, je suis vert !

13 vites …sans S…faute de frappe
Très divertissant ! bravo pour ce bel humour

***************
14 L'infibleunie de mon amour LUZE 8.15 médaille de bronze

Ô toi ma reine en bleu Windsor
De ton regard d'un bleu intense
Tu fais changer le cours du temps


Toi mon infini, mon espace
L'outremer de mon océan
Mon ciel en bleu céruléen!


Je t'aime à en mourir de bleu
Je t'aime aussi bleu qu'un soleil
Qui tremperait ses rayons
Dans le chaud de ton âme !


Rien n'est pareil depuis Toi
Tous les motifs de ton corsage
Se sont imprimés dans mon cœur.
De turquoise et de blanc mêlés
Ils ont déposé dans ma vie
Des éclats nacrés de bonheur.


Jolie poupée en bleu de Prusse
Tu m'inventes par tes sourires
Des tons qui ne sont qu'à nous deux
Ils font briller dans ton regard ,
Du cérubelle éblouissant
Et du fonclair qui m'ensorcelle .


Je t'aime en infibleunie
Je' t'adore en éternibleu !



Des néologismes bien adéquates ! Des bleus à l’infini…
Un titre qui est bien dans le ton des consignes demandées, une poésie libre laissant libre cour à l’imagination, avec création de deux néologismes pour finir
le bleu bien présent dans des différents tons, le bleu couleur de l’amour, du rêve, vous ne voyez pas la vie en rose, mais vous la voyez en bleu
une belle lecture inventive et passionnée tout en image

***********

15 Son rêve bleu. LURON1er 7.51

Le tapis bleu d’Aladin survolant le désert,
Attira le baladin d’une soif d’ode de Prévert,
« Les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne
Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
Bien plus haut que le jour
Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour. »
Survoler de l’océan la vaste étendue bleue
Était un de ses premiers rêves bleus,
Il héla le prince pour un petit voyage,
Sur son tapis magique d’un autre âge,
Sur la planète bleue découvrit des merveilles,
Il est sur un nuage se promenant dans le ciel,
Où se mire le bleu des grandeurs de l’océan,
Jouant à cache-cache avec le soleil .couchant,
Et quand vint le jour occultant les mystères,
Il s’éveilla enchanté et revint sur notre terre.


Un rêve tout en bleu, empli d’atmosphère féérique
Le titre ça va pour les consignes, poème en rimes suivies, hormis évidement dans la citation,
attention un mot ne peux rimer avec lui même donc « étendue bleue » et « rêves bleus » rime fausse, « survoler de l’océan » ???
bien que sujet des répétitions de « bleu » peut être trop rapprochées et d’océan aussi,
le bleu bien présent, le bleu qui fait rêver, couleur de l’océan et de notre planète, et qui inspire au voyage, référence à Prevert, au petit Prince de St Exupéry, les mille et une nuits,
une belle lecture, un beau voyage, malgré les petites répétitions,



*******************


16 Variants Ô bleus ! LILASYS 9.20 médaille d'or

Palette de nuances de bleus, en enduit,
Là, où en grain, la poésie baigne sa plume,
D'un vase de Sèvres au plus profond bleu nuit,
Un éventail de charme pris dans un volume.


Lagons aigue marine, turquoise, azurin,
Jantille de couleurs aux lumières vivantes,
Les mots bleus se dressent, un jour sans fin !
Sur la poussière de sable, le poète, enchante.


Le peintre de son blaireau nuance le ciel,
La flûte poétique modèle l'ouvrage,
L'écrit, la toile soignent à deux le pluriel .
Des plus pâles azurés où transpire l'éclairage,


La moisson de nos rêves bleutés en vers,
Au fil de l'horizon, sur une mer de ""France ""
D'un givré, gris de lin, sarcelle, outremer,
Pantone de nos désirs, en sage concurrence.


Titre original en jeu de mots, grande harmonie, très poétique, bravo
Pour le titre c’est bon, mais variant Ô bleu ! Je ne comprends pas bien le « ô » qui sert à interpeler ou souligner ?? un poème en rime croisées abab et avec alternance F/M, en alexandrins néo-classique ou presque quelques vers à revoir
le bleu bien présent, bien évoqué au travers de la palette d’un peintre de tous ces tons et nuances
une belle lecture, un rendu très poétique, une richesse du vocabulaire pour évoquer tous ces bleus et par leur différents noms,


*************
17 Regard bleu PAT38 7

Avoir la clarté pure d'une immensité
Que ce cristallin témoin de l'iris,
Papillonne le voile de tes cils
Nuance d'un azur bleu cristallisé.


Souligne d'un trait des traces,
Cernée de poudre d'henné
L'amande tendre sublimé,
Au passé qui ne s’efface.


La buée trouble du matin,
Un masque remaquille le secret
Au goût tendance coloré
De tes prunelles aux reflets mutins.


Tes volets ne sont jamais clos
D'un regard ouvert à l'avenir,
De tes yeux, en moi je me mire
Telles des étoiles au pays chaud.


Si vous avez opté pour une forme en rimes, iris ne rime pas avec cil ni secret avec coloré … sublimée…Un regard bien maquillé !
Pour les consignes le titre pas trop recherché mais bon y a le mot « bleu » poème en rime ABBA
quelques rimes pauvres, « iris et cils » ne rimes pas, « sublimé » faute « ée » l’amande sublimée
le bleu bien présent, dans ce regard quoi de plus beau que des yeux bleus couleur de l’amour
un poème qui offre une belle lecture, un regard très poétique

****************

18 L’histoire du Petit Keupon Bleu ZUC 8.5 médaille d'argent
(remix du chaperon rouge en vers de douze pieds néo-classique diérèses et synérèses à l’oreille)


C’était hier, à l’époque déjà ancienne
Des cabines téléphoniques et du walkman,
Du cassoulet en boîte et des valses de Vienne,
Du Baby-foot, des gauloises bleues, des Ray-Ban,


Un « Beau Danube Noir » s’écoule dans les veines,
Du petit Keupon Bleu et de son perfecto,
Un cuir verdâtre, bleuâtre alourdi de chaînes,
Cheveux cyan et crâne tondu au recto,
Blue-jeans troué, délavé, il zone en déveine.
Dans la rue, sous les néons bleus d’un bar tabac,

Écouteurs aux oreilles, écoutant sans haine,
La chanson des Clash qui chantent « rock the casbah »


Dans la nuit bleutée, il longe la rue Verlaine,
Tenant un sac plastique à l’imprimé reflex*,
>>*reflex : bleu d’imprimerie
Publicitaire au logo d’une grande chaîne,
De supermarché ou d’un resto tex-mex,
Remontant l’allée Barbe Bleue, il va sans peine,
Dans les « grands bois » surnom du quartier HLM,
De la cité « Staline » sociale et urbaine,
Dans les foyers c’est le moment du grand requiem,
L’info par Christine Ockrent la nouvelle reine
Du JT, cette blonde le Keupon Bleu sans fout,
Comme de la défaite de bleus à la traîne,
Lui il va chez l’édentée, la mémé Kung-fu,
Comme l’appellent les sales mômes sans gêne
Il lui apporte quelques vivres dans son sac,
Un Bresse bleu, un steak, une tome à la gène*,
>>*tome à la gène : en patois tome au marc de raisin
Un litron de gros rouge, un poisson et du Jack,

En chemin il rencontre Rachid et Arsène,
Deux fans de Michaël Jackson et parfois dealers,
Des p’tits bleus pour les vrais, les caïds de la Seine,
Ils lui proposent de la beuh de la meilleur,
Une jolie fumée bleue s’envole sous Sélène,
Après avoir fumé il leur dit j’suis à sec
J’ai un truc à faire il se peut que je revienne,
Je livre mère grand, j’aurai droit aux bombecs,
Si vous voyez et p’être ben la p’tite étrenne,
« Hé fait gaffe la bleusaille rode ce soir »
Merci, j’suis vierge comme la p’tite pérenne,
Alors les grands vilains loups se feront avoir,
Manque de bol il tombe sur la gangrène,
Sànchez et Brossart aussi bêtes que méchants,
Les deux gros Dupond de la connerie humaine,
Dans leur uniformes bleus franc pas aguichant,
- Hé ! v’là ti pas le chaperon bleu, Germaine
- On va s’le faire mon Jacky le p’tit keupon,
-Mains contre le mur, si tu bouges, on te saigne,
- Hé ! Du calme j’ai rien fait les frères Dupont,
-Vas y fais le malin, (ils lui collent une baigne)
Après une fouille et quelques baffes plus tard,
- Tu vas où comme ça sale petite teigne,
- Porter du pain à ma grand-mère et un pétard,
- Et elle habite où ta mamie, rue sans peigne ?
Une vanne qui n’est même pas du Audiard
Pensa alors le petit keupon qui réfrène
Un léger air narquois dans le bleu de ses yeux,
Et faillit leur répondre d’un trait « non ! à Fresnes »,
Mais les deux cyanosés bien trop prétentieux,
Uniquement leur humour c’est sûr ne comprennent
Alors il dit, - « dans la maison bleue en forêt,
Enfin, près de la vielle usine à pyralène »,


Une mamie soixante-huitarde se peut il,
Intéressant, se dirent les deux grosses hyènes

Assermentées dans leur esprit sournois et vil,
Ils le laissèrent partir dans la nuit sereine,
Après lui avoir confisqué les deux « teilbou »,
Il n’était pas encore adulte le cheyenne,
Pour eux sioux, cheyenne, iroquois ou hibou
Ces oiseaux de nuit tous de la mauvaise graine,
- « On va les apporter nous même mon p’tit gars,
T’inquiète avec nous mémé sera une reine,
si t’as pas menti, vrai y aura pas dégâts,
Va à pince, fume un tarpet, on te parraine »,


Le petit keupon bleu trouvant ça pas normal
Se dépêcha et couru vite à perdre halène,
Jusqu’ à la maison bleue dans le noir optimal,
Où derrière les volets azurés, il règne
"Morbleu !" Un silence à vous glacer le sang,
Alors une peur bleue (ça va de soit ) s’imprègne
Aux gestes du petit Keupon, qui va pressant
Du doigt la sonnette qui retentit à peine,
Et une voix roque fit « entre mon petit »
Il reprit une grande bouffée d’oxygène,
Et ouvrant la porte il pensa « quel abruti »
Tout en se précipitant tout droit dans l’arène,
A l’intérieur quel chantier tout est renversé,

Il vit les deux bouteilles et un gilet de laine,
Les fleurs au sol comme l’arrivée d’un tiercé
Pas gagnant, dans le lit une forme indigène,
A la tête indigo, poilue et boursouflée,
Mamy que tu as une drôle de dégaine,
Ho ! Mamy, Mamy blue, que tu es gonflée,
Ta gueule gamin, arrête ta rengaine,
Merde ! La voix d’un des Ducon qu’il s’exclama,
Mais le temps de comprendre, l’autre lui assène
Un grand coup derrière la tête qui l’assomma,
Dans le lit violée par les deux énergumènes,
Gisait la vielle à moitié nue pleine de bleus,


Mais plus bas dans la cité Rachid et Arsène,
Qui attendaient le retour de ce chien galeux
De punk, (simple divergence d’un choix de scène)
Avaient vu les gyrophares bleus qui montaient,
Dans la nuit vers la battisse antédiluvienne,
Alors poussant leurs cris de guerre ils ameutaient,
Les gosses de la zone libre et lycéenne,
Pour monter à l’assaut défendre leur poto,
Façon intifada à la palestinienne,
Pour la suite, je ne vous fait pas la photo
Mais les deux fonctionnaires dans leur quatre ailes naine,
Bleue réglementaire s’enfuirent loin, très loin,
Quand sur la radio FM passait Thiéfaine.


C’est là que l’histoire déjante dans les coins,
Car le coup lui avait laissé une migraine,
Près de lui une jeune beurette aux yeux
Améthystes, douce dans un chant de sirène
Lui chantait gentiment sur un air malicieux
Cette chanson célèbre singing in the « raine »
Et ses longs voiles turquoises qui l’habillaient
Le transformait en la vierge cananéenne,
De sa bouche d’un baiser les mots s’envolaient
En une myriade d’argus* en ronde obscène,
>>* l’argus bleu : papillon
Virevoltant comme de drôles de gugus,
Et le sol vibrait d’une musique africaine,
Les éléphants bleus en écoliers tel Angus*,
>>* Angus : Angus Young guitariste d’AC/DC
Dansaient la bourrée, pogo à l’armoricaine,
Et les baleines bleues spasmoldiaient en cœur,
Les piafs zoziotaient alignés sur les antennes
Le dirlo du lycée qui hier l’avait exclu,
Voulant séduire la prof’ de langue italienne
En paon faisait la roue, la plume dans le cul,
Quand une main ferme comme un coup de gégène

Le secoua et une voix qui l'interrompt,
« Faut q’t’arrêtes les champi’ hallucinogènes »
- OK, demain je m'mets au rouge chaperon.


(cette histoire n’était qu’un rêve sans chute et sans morale,
les contes c’est pour les enfants mais ça remonte le moral)



Un retour de quelques décennies dans une cité urbaine ,,, l’histoire décoiffante d’un chaperon rouge..non bleu !...contée avec un bel humour, une lecture fort divertissante et tout en rimes dont on ne se lasse pas malgré la longueur. Bravo !





**********************************

HORS CONCOURS
un Amour Bleu Majuscule LUZE

De ce bleu qui s'accroche aux heures de la nuit
et brode tendrement les écharpes de brumes,
je veux d'un fin pinceau t'en faire une aquarelle.
De celui que je vois briller dans les perles d'aurore
sur les fleurs endormies je capte le nacré pour iriser le jour !
Sous celui qui s'étend sur le calme 'océan ,
je prends dans les abysses le ton le plus profond,
le plus pur, le plus intense des bleu nuit !


Dans le tendre d'une aube qui m'offre sa douceur
je prélève amoureux un carré dans l'azur
qui deviendra bonheur posé dans tes cheveux .


Quand passe l'hirondelle en robe majorelle,
j'ajoute l'outremer de tes yeux langoureux
à la teinte pastelle du bleu pâle des nues, pour,
sur fond indigo
écrire ton prénom en Amour Majuscule !


D'une mine câline en teintes opalines
sur mon carnet saphir , j'exauce tes désirs.
Te dessinant des rêves : un océan turquoise
et ses roches d'ardoise,
un bateau bleu cobalt aux voiles bleu de France,
j'invente des couleurs pour, d'étoffes bleuines
et tissus bleutinés, te créer des tenues aux froufrous de tendresse.


D'un ruban bleu canard, je lie nos existences,
nos cœurs et nos espoirs !
Devant l'immensité parfumée des lavandes,
j'aimerais te donner un baiser aussi doux que l'amour ,
aussi bleu que la vie,
aussi beau que tes yeux qui m’enivrent de bleu


**************************

Les fleurs bleues AGATHA

Plein de lettres muettes
De celles qui s’échappent
Entre les dents de lait
Que l’on entend en soi
Mais se cachent seulettes
Dans le fond de la voix
Mais toi que connais-tu
Du e muet qui parle
Qui dit oui aux fleurs bleues
Qui dit je ne dis rien
Je suis
J’entends le bleu tout doux
Que chante la joubarbe
Ou qui perle tout seul
Quand on ne le voit pas
C’est le bleu des abeilles

Au bleu du noir qui tombe
Le soir de mes peurs bleues
Et je reste muette
Quand les lettres bavardes
Se taisent doucement.
Marine


*********************
Un verre bleu AGATHA

La petite fleur bleue sur le bord du chemin
C’est une véronique ou une fleur de lin
Je ne sais plus je ne sais rien
J’arrache une poignée de stellaires
Et un têteau de cerisier du Japon
Rouge replié comme les doigts du bébé
Je rentre à la maison sous mon chapeau framboise
Non je ne prends pas de papier madame
Pour aller jusqu’à mon figuier
Sur la table de la cuisine dans ce verre bleu ciselé
Comme échappé de Murano
Je mets tout ça dans un peu d’eau
C’est beau c’est de l’enfance
Un petit bouquet de fillette
Pour une maman qui les jette
Et je fais des photos
Pour retenir le temps de faner
De m’affaler
J’ai rencontré dans le bruit de sa brouette
Henri l’homme gentil qui dit bonjour et qui s’arrête
Oui je sais Marinette comment allez-vous
Il sait tout faire et sans cesse
Il cuisine et jardine et aide les voisins
Sa femme est bien malade
Oui je sais Henri je vous admire
Au revoir Henri je suis contente de vous voir
Et cette chose qui nous blesse
Rentrez je vous en prie .
Marine ce 3 d’avril 2020
Sous un soleil qui a pâli
Comme la vie intérimaire
Tombée sur un asphalte gris .



*************


PLEURS BLEUES Llumierelive


Pleurs bleues en peurs bleues de destinée incertaine,
Leurres d’utopies, dévastées et opprimées
Elles échouent en la fragilité de phalène,
Uchroniques desseins d’azur inanimé
Ravinant et discréditant toute chimère
Sous le sceptre d’une terreur organisée.


Barricades en berne de bleuâtre éphémère
Larmoient et sanglotent sous langueur irisée,
Ecchymoses en gangrènes indigo se propagent,
Uranie basculant en un antre bleu sombre
Ensevelit les illusions sous de noirs et funestes équipages
Sacrifiant la liberté, la rejetant, la repoussant dans l’ombre…




Merci de vos participations, des notes très serrées! de très belles lectures


















 
Dernière édition: